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Pourquoi un couple a recours à une mère porteuse?

L’infertilité est peut-être l’une des principales raisons pour lesquelles les couples choisissent de faire une GPA. Et donc d’avoir recours à une mère porteuse.

Mais qu’est-ce que l’infertilité ? C’est la situation dans laquelle aucune grossesse n’est en route après 12 mois de rapports sexuels non protégés dans un couple hétérosexuel. L’infertilité est un diagnostic médical établi par un professionnel de santé. 

On estime que près d’un couple sur six en âge de procréer rencontre des problèmes lorsqu’il commence à essayer de concevoir un enfant. Les causes sont donc variées et peuvent être associées à l’homme, à la femme, ou même aux deux. 

La maternité de substitution, plus connue sous le nom de gestation pour autrui, est un traitement de procréation assistée par un tiers qui permet à celles et ceux qui ne peuvent pas concevoir ou porter un enfant jusqu’à la naissance de façon naturelle de devenir parents. Soit une grossesse par GPA. 

  • La gestation pour autrui, n’est pas pour autant le traitement adapté à toutes les situations d’infertilité « biologiques ». Elle peut être indiqué dans le cas où la femme ne peut pas porter l’enfant à naitre, par exemple, si elle n’a pas d’utérus.
  • Au contraire, la gestation pour autrui, accompagnée d’un don de gamètes est une manière de répondre aux problèmes d’infertilité « sociale » dans le cas des hommes gay, en couple ou célibataires, qui veulent devenir parents.

Causes d’infertilité pouvant amener à recommander une GPA

La plupart des problèmes qui peuvent apparaître lorsqu’une femme essaie de tomber enceinte sont dus à des anomalies des cellules reproductrices ou gamètes (ovules et spermatozoïdes) qui empêchent la fécondation des ovules.

D’autre part, une femme peut être sans enfant parce qu’elle est incapable de porter une grossesse jusqu’à la naissance.  Cette infertilité féminine peut également être attribuée à :

  • certaines maladies utérines qui rendent difficile la fixation de l’embryon dans l’utérus. 
  • l’absence d’utérus. Certaines femmes naissent sans utérus, d’autres ont soumis une ablation de l’utérus.

Par ailleurs, un médecin américain peut recommander d’avoir recours à une mère porteuse lorsque des échecs répétés d’implantation sont diagnostiqués après plusieurs cycles de FIV ratés.

Les recommandations de l’ASRM 

Selon les directives relatives aux pratiques utilisant des mères porteuses fournies par le comité des pratiques de l’American Society for Reproductive Medicine (ASRM), la gestation pour autrui ou recours à une mère porteuse peut être médicalement indiquée dans les cas suivants :  

  • Absence d’utérus, qu’elle soit congénitale (syndrome MRKH) ou acquise (hystérectomie ou ablation complète de l’utérus). 
  • Maladies utérines importantes 
  • Anomalies de l’utérus ou du canal de Müller. Notamment utérus bicorne, fibromes, polypes, endométriose sévère (grade IV), syndrome d’Asherman non décollé (sclérose endométriale), etc. 
  • Échecs répétés de la FIV 
  • Échec de l’implantation, perte récurrente de grossesse… 
  • Contre-indication médicale absolue à la grossesse 
  • En raison de certaines affections de la mère, du fœtus ou des deux (par exemple, hypertension pulmonaire). 
  • Incapacité biologique à concevoir ou à porter un enfant. Comme dans le cas des homosexuels et des hommes célibataires qui souhaitent avoir une descendance. Car ils ne possèdent pas les organes reproducteurs féminins nécessaires pour provoquer une grossesse)

Absence d’utérus

Certaines femmes naissent sans utérus fonctionnel, tandis que d’autres n’en ont plus en raison d’une ablation de leur utérus (hystérectomie). 

Une femme peut ne pas avoir d’utérus en raison de causes acquises. Notamment l’ablation complète de l’utérus par une procédure chirurgicale appelée hystérectomie. Sans utérus, l’implantation de l’embryon ne peut pas avoir lieu. Car il n’y a pas d’endroit où l’embryon peut se fixer. En d’autres termes, une grossesse n’est pas possible. 

Dans ces cas là, la GPA peut constituer une réponse au désir d’enfant. La future mère peut encore avoir un lien génétique avec l’enfant. A condition qu’elle ait des ovaires et produise des ovules viables. 

En cas d’hystérectomie radicale, le chirurgien enlève également les deux ovaires. Lorsque ce type d’hystérectomie est nécessaire, la femme perd non seulement sa chance de tomber enceinte. Mais aussi celle d’être génétiquement liée à un enfant né par l’intermédiaire d’une mère porteuse. La gestation pour autrui avec don d’ovules serait le traitement de la grossesse. 

Les mêmes options sont disponibles lorsque l’utérus est absent dès la naissance (congénital). Il s’agit du syndrome de Mayer-Rokitansky-Küster-Hauser ou syndrome MRKH. Comme la production d’ovules existe chez les femmes atteintes du syndrome MRKH, elles peuvent avoir des enfants biologiques malgré le recours à une mère porteuse.  

Maladies ou anomalies utérines 

L’utérus est l’organe reproducteur féminin où le fœtus se développe jusqu’à la naissance. La présence d’anomalies ou de maladies graves dans cet organe peut empêcher une femme de porter un enfant jusqu’à la naissance. 

Les anomalies du canal müllérien ou de l’utérus (malformations), de gros fibromes ou polypes, ou la sclérose de l’endomètre (syndrome d’Asherman non décollé) sont les causes les plus fréquentes d’échec de l’implantation de l’embryon et d’incapacité à porter une grossesse. Pour cette raison, le recours à une mère porteuse peut être une perspective de solution pour ces patientes. 

Toutefois, toutes les anomalies utérines ne se traduisent pas toujours par une incapacité à porter une grossesse. Une indication de gestation pour autrui n’est indiquée aux Etats-Unis que dans les cas les plus graves.  

Échecs répétés de la FIV 

Quelle que soit la raison médicale ayant conduite un couple à avoir recours à la fécondation in vitro, l’échec répété des cycles de FIV est une autre raison qui pousse les femmes infertiles à considérer une gestation pour autrui comme la solution pour fonder une famille.  

Contre-indications à la grossesse 

Il existe certaines maladies et problèmes de santé graves qui sont considérés comme des contre-indications à la grossesse. Même s’ils ne sont pas directement liés au processus de conception. 

Lorsqu’une femme est atteinte de l’une de ces maladies, tomber enceinte peut aggraver les symptômes et les risques associés. Entraînant dans certains cas la mort de la mère et du fœtus. Lorsque la grossesse devient un facteur de danger pour la vie, votre médecin peut « interdire » la grossesse pour éviter d’autres complications.  

Voici quelques exemples d’affections considérées comme des contre-indications à la grossesse : 

  •  Maladies auto-immunes (lupus érythémateux systémique),  
  • Troubles de la coagulation sanguine (thrombophilie), 
  •  Maladies cardiovasculaires (syndrome de Marfan),  
  • Troubles neurologiques (épilepsie),  
  • Des médicaments incompatibles avec une grossesse

La liste des médicaments et des traitements qui sont interdits pendant la grossesse est très longue. Bien qu’il soit agréable de penser qu’une personne puisse s’abstenir de prendre ses médicaments pendant neuf mois, ce n’est pas toujours une option lorsqu’on souffre de maladies chroniques.

Des formes sévères d’endométriose 

Une femme atteinte d’endométriose sévère peut avoir des difficultés à concevoir ou à mener une grossesse et avoir besoin d’une mère porteuse. L’endométriose provoque un excès de tissu endométrial de l’utérus qui se loge dans les organes reproducteurs et potentiellement dans d’autres régions du corps, comme la cavité intestinale, où il ne devrait pas se trouver. 

Complications liées à un précédent accouchement 

Environ un pour cent des femmes subit des complications graves lors de l’accouchement, telles que le placenta abruptif ou le placenta accreta. Ces problèmes endommagent gravement l’utérus d’une femme pendant l’accouchement et l’empêchent de mener une autre grossesse. Dans le cas du placenta abruptif, le placenta se détache de l’utérus ; le placenta accreta provoque une hémorragie grave. Un choc traumatique sévère peut suivre une grossesse qui a été difficile ou douloureuse (perte d’un enfant) et constituer une raison médicale psychologique de choisir une autre façon de concevoir un enfant

D’autres solutions existent pour avoir des enfants 

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe au moins une option de reproduction pour toutes ces personnes : la grossesse par gpa ou la maternité de substitution. Grâce à la maternité de substitution, ces couples peuvent demander à une autre femme de porter un enfant pour elles, réalisant ainsi leur rêve d’avoir un bébé.