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Qu’est-ce qu’une porteuse gestationnelle ?

Selon l’ASRM, une porteuse gestationnelle, également appelée mère porteuse gestationnelle, est une femme qui porte et accouche d’un enfant pour un autre couple ou une autre personne (parent(s) d’intention. Lors de l’utilisation d’une porteuse de ce type, les ovules utilisés pour fabriquer les embryons ne proviennent pas de la porteuse. Étant donné que les ovules seront récupérés chez une femme et implantés chez une autre, cette technique nécessite le recours à la fécondation in vitro (FIV). La FIV consiste à féconder les ovules en laboratoire puis à transférer un nombre limité d’embryons dans l’utérus de la porteuse. 

Quelles sont les indications pour une porteuse gestationnelle ?

Une porteuse gestationnelle est utilisée lorsqu’un parent d’intention souhaite avoir un enfant et qu’il n’a pas d’utérus ou qu’il souffre d’un problème de santé (infertilité…) qui l’empêcherait ainsi de mener une grossesse en toute sécurité. En outre, le recours à une porteuse gestationnelle peut être envisagée pour les femmes qui ont des antécédents suggérant un problème avec leur utérus tel qu’une fausse couche à répétition ou un échec de FIV ou lorsqu’une partenaire féminine est absente (homme célibataire ou couple gay).

Qui peut être porteuse gestationnelle ?

La femme porteuse gestationnelle idéale est une femme en bonne santé âgée de 21 à 45 ans, qui a déjà connu une grossesse à terme réussie et qui bénéficie d’un environnement familial favorable pour l’aider à faire face au stress supplémentaire de la grossesse. La porteuse ne doit pas avoir eu plus de cinq accouchements vaginaux ou deux accouchements par césarienne. Avant de devenir enceinte, la porteuse gestationnelle doit aussi parler des risques de grossesse avec son professionnel de la santé.

Quels types de tests médicaux une porteuse gestationnelle doit-elle passer ?

La porteuse gestationnelle doit subir une anamnèse complète et un examen physique pour s’assurer qu’il n’y a aucun aucun risque avec et pendant la grossesse. Cet examen permettra également d’identifier les patients à risque de maladies sexuellement transmissibles. L’American Society for Reproductive Medicine (ASRM) recommande que tous les porteuses soient testées pour les infections virales, notamment le VIH, l’hépatite, la gonorrhée, la chlamydia, la syphilis et le cytomégalovirus.  

La porteuse gestationnelle doit-elle subir des tests psychologiques ?

Une porteuse gestationnelle et son partenaire (le cas échéant) devraient avoir un entretien clinique avec un professionnel de santé mentale. Cet entretien et les suivants couvriront les risques psychologiques potentiels associés au processus, y compris la gestion des relations avec son partenaire, ses enfants, son employeur et les futurs parents. Des tests psychologiques peuvent être effectués à la discrétion du conseiller. 

Les futurs parents ont-ils besoin de tests ?

Les parents d’intention doivent subir une anamnèse complète et un examen physique pour s’assurer qu’ils sont en suffisamment bonne santé pour subir les procédures liées à la FIV. En outre, les futurs parents devraient subir des tests de dépistage de maladies génétiques, telles que la mucoviscidose, en fonction de leur origine ethnique. 

Les parents d’intention font-ils l’objet d’un dépistage des maladies sexuellement transmissibles ?

Les parents d’intention sont soumis à un dépistage des maladies infectieuses pouvant être transmises à la porteuse. Ce dépistage se fait par questionnaires, examen physique et analyses de sang. Les tests sont requis par la Food and Drug Administration (FDA) dans les 30 jours suivant le prélèvement des ovules et dans les 7 jours suivant le prélèvement des spermatozoïdes. Même si ces tests n’éliminent pas les risques de transmission, ils les minimisent grandement. La porteuse doit également être informée que les embryons peuvent être congelés et mis en quarantaine pendant 180 jours afin de retester les futurs parents. Cependant, cela peut réduire les risques de grossesse. 

Les futurs parents doivent-ils subir une évaluation psychologique ?

Un conseil auprès d’un professionnel de santé mentale est recommandé pour les futurs parents. Le conseiller doit évaluer le couple pour détecter toute dépendance, abus ou maladie mentale non résolue ou non traitée. L’évaluation devrait également inclure une exploration des attentes du couple et de sa relation avec la gestatrice et sa famille, les projets de relation avec la mère porteuse après l’accouchement et les projets de divulgation de l’utilisation d’une GPA à l’enfant.

Quelles sont les implications juridiques du recours à une porteuse gestationnelle ?

Les lois concernant les femmes porteuses varient pour chaque État des États-Unis. Il est recommandé que la mère porteuse et les futurs parents soient représentés de manière indépendante par des avocats expérimentés dans les contrats de GPA. Le contrat peut aborder des questions concernant le nombre d’embryons à transférer, les tests du fœtus pendant la grossesse et les plans d’urgence en cas de résultats de tests anormaux. Bien entendu, ces décisions doivent être prises après avoir consulté le spécialiste de l’infertilité et/ou l’obstétricien. 

Les porteuses gestationnelles sont-elles indemnisées ?

Une femme porteuse aux USA est généralement rémunérée pour le temps et les efforts nécessaires pour remplir ce rôle. La compensation doit être convenue avant le début de tout traitement. Le montant de l’indemnisation de GPA peut être calculé au prorata des actes effectués. L’accord d’indemnisation doit être documenté dans le contrat entre la mère porteuse et les parents d’intention.