temoignage gpa

🌟 Cédric, âgé de 38 ans, a entamé il y a trois ans un parcours de gestation pour autrui (GPA) aux États-Unis. Aujourd’hui, il est l’heureux papa d’un petit garçon de trois mois. Cette aventure, commencée seul, a évolué avec l’arrivée de son compagnon actuel, rencontré en cours de procédure.

👨‍👨‍👦 Pouvez-vous vous présenter brièvement ainsi que votre famille actuelle ?

J’ai 38 ans, j’ai entamé les démarches pour une GPA il y a maintenant presque 3 ans et mon fils a aujourd’hui 3 mois. J’ai entamé la démarche seul, car je n’étais pas en couple au début de la procédure. Puis j’ai rencontré mon compagnon actuel en cours de procédure il y a maintenant 1 an et demi. Il m’accompagne depuis le début dans toute cette aventure, l’aventure d’une vie.

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💡Qu’est-ce qui vous a motivé, vous et votre compagnon, à choisir la GPA pour fonder une famille ?

Je me suis renseigné sur l’adoption en France. Même si cela reste ouvert au parent seul, homosexuel, la réalité du terrain semble plus compliquée et les délais très longs avec une issue plutôt incertaine. J’ai donc très vite regardé pour une GPA. Mon projet remonte à plus de 10 ans, car le côté financier a nécessité d’économiser depuis toutes ces années.

🌍 Quelles ont été vos premières recherches concernant la GPA et pourquoi avez-vous choisi de vous tourner vers les États-Unis ?

Au départ je me suis renseigné pour une GPA en Europe, donc en Ukraine. Le début de la guerre a très vite arrêté mes recherches et mon souhait de passer par une GPA la plus éthique possible m’a fait me tourner vers les États-Unis.

🔍Comment avez-vous choisi l’agence ou les professionnels qui vous ont accompagnés ?

Le bouche à oreille. Il est primordial de se renseigner auprès d’autres parents. J’ai ensuite à chaque étape choisi 2 structures (2 cliniques puis 2 agences). La rencontre visio avec les interlocuteurs français me permettait de me faire une idée plus précise de ce qu’ils proposaient. Mais surtout je voulais aussi me faire confiance, et m’engager avec des interlocuteurs avec qui j’étais à l’aise. C’est aussi une aventure humaine. Je me suis limité à comparer 2 structures à chaque fois afin de ne pas me perdre.

🚦Quelles ont été les principales étapes du processus, de la sélection de la mère porteuse à la naissance ?

Tout d’abord le choix de la clinique pour les embryons, puis le choix de la donneuse d’ovocyte. Ensuite le séjour aux USA pour mon don de gamète. Puis la réalisation des embryons.

C’était une étape difficile, car en général on a plusieurs embryons viables mais j’ai pu en avoir qu’un de viable, mais le bon !

Puis le choix de l’agence de mère porteuse. Le choix d’une mère porteuse qui n’a pas pu aboutir à la suite de problèmes de santé de celle-ci. Puis le choix de notre mère porteuse définitive avec le stress qu’elle nous choisisse aussi.

Enfin, toute la période du transfert de l’embryon et de la grossesse.

🚧 Avez-vous rencontré des obstacles particuliers lors de votre premier parcours ?

Ma plus grosse difficulté a été l’étape de la réalisation des embryons. En effet, la congélation des embryons a lieu à 1 semaine de vie des embryons. Malheureusement, je n’ai eu à cette étape qu’un seul embryon viable pour la congélation. Cela voulait dire une seule chance de grossesse. Si cela ne fonctionnait pas je devais recommencer et je ne sais pas si financièrement j’aurai pu.

🎢 Quels ont été pour vous les moments les plus forts ou les plus marquants ?

La première Visio avec notre mère porteuse est un des moments les plus forts pour moi. C’était à la fois tellement stressant et tellement fort émotionnellement. J’avais la sensation que tout devenait concret.

🔄Avec le recul, que referiez-vous différemment lors de votre parcours ?

Me renseigner plus en amont des démarches à faire après la naissance. Effectivement, on n’a pas envie de connaitre le stress des démarches administratives alors que notre enfant vient de naître.

🎁 Quelles ont été les surprises positives auxquelles vous ne vous attendiez pas ?

Le premier transfert a été le bon, cela restera la plus belle des surprises. Même si je l’espérais, la relation avec notre mère porteuse a aussi été une belle surprise car les liens ont été faciles très rapidement.

📈 Sur le plan émotionnel, comment avez-vous vécu l’attente et la naissance ?

C’est beaucoup de stress et d’engagement émotionnel. Quand on commence la procédure, le plus dur c’est de pas savoir si cela va aboutir et quand.

🔍Quel rôle votre entourage (famille, amis) a-t-il joué tout au long du processus ?

Depuis le début, j’ai reçu énormément de soutien de tous mes proches. Intéressés par toutes les étapes, ils ont appris avec moi l’univers de la GPA. Aucun n’était opposé mais certains se questionnaient. Mon parcours les a beaucoup rassurés sur la GPA éthique.

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👨‍👨‍👦 Quels conseils donneriez-vous à un couple pour bien anticiper les dépenses liées à la GPA ?

Il faut bien se renseigner sur toutes les étapes de la GPA. Il faut anticiper également les frais associés comme les séjours à l’étrangers, les imprévus avec parfois les échecs de transferts. Et Il ne faut pas budgétiser une moyenne, mais plutôt imaginer une fourchette haute. Mieux vaut une bonne surprise qu’une mauvaise.

💡Avez-vous été informés en amont de toutes les dépenses à prévoir ou avez-vous dû faire face à des surprises en cours de route ?

J’ai pu avoir suffisamment de renseignement pour budgétiser le projet dans son ensemble avant de commencer. Le seul flou qu’il me restait au moment du début de la grossesse était l’assurance médicale de l’enfant à venir.

🌍Estimez-vous que le coût de la GPA correspond à la valeur du service fourni, et pourquoi ?

C’est délicat de répondre à cette question car bien évidemment c’est un coût important, le projet d’une vie qui nécessite des sacrifices, donc le coût peut toujours être un sujet de discussion. Mais je dois dire que je suis en accord avec les valeurs de toutes les étapes de la GPA que j’ai pu connaitre aux États-Unis et c’est ce que je recherchais en passant par les USA.

🔍 Pouvez-vous nous parler de la relation que vous avez entretenue avec la mère porteuse ?

J’ai toujours voulu une mère porteuse avec qui je pouvais garder contact même après la naissance de mon enfant. Très vite nous avons beaucoup échangé sur nos vies, nos passions, nos familles. J’ai pu rencontrer ses enfants et son mari. Aujourd’hui, mon fils, Eliot, à 3 mois. Avec Adriana, on s’écrit et on s’envoie des photos au minimum toutes les 1 à 2 semaines et on a exprimé tous les deux le désir de garder contact et de se revoir.

🔍 Est-ce que la barrière de la langue vous a posé problème ?

Cela ne m’a pas posé un problème car l’agence ou même l’hôpital avait toujours quelqu’un pour traduire les échanges. De plus, aujourd’hui de nombreuses applications permettent d’échanger facilement. Mais il est vrai que parfois, j’ai pu ressentir une frustration de ne pas avoir d’échanges plus facilités avec notre mère porteuse quand nous étions sur place.

🔍 Comment gérez-vous la communication et les attentes mutuelles ?

On est en accord sur nos attentes respectives donc cela ne pose pas de problème. On échange facilement et avec plaisir sur WhatsApp.

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🔄 Quels conseils donneriez-vous à des couples qui envisagent une première GPA ?

D’être patient, de bien prendre le temps de se renseigner sans se précipiter, de prendre contact avec des parents qui sont déjà passés par cette procédure. Et surtout faire aussi confiance à son instinct, au contact humain que l’on peut avoir avec les interlocuteurs des agences. La procédure est longue, on va beaucoup échanger avec eux, il est important de ressentir un climat de confiance.

🎁 Quels sont les préjugés ou idées reçues que vous aimeriez déconstruire sur la GPA ?

Ne plus entendre que le coté commercial et financier de la démarche. Mettre en avant le coté éthique et déconstruire l’idée reçue de la commercialisation du corps des mères porteuses. Quand on l’a vécu, on se rend compte à quel point c’est une aventure humaine.

📈 Quel regard portez-vous sur le débat en France concernant cette pratique ?

Je rêve bien évidemment que la GPA soit ouverte en France, mais je pense que les Français et les politiques ne sont pas encore prêts, qu’il est trop tôt et que nous, parents d’intentions qui passons par l’étranger, devons œuvrer et libérer la parole pour ouvrir les esprits des gens et des politiques. Une fois que nous aurons avancé et que la parole sera plus libérée et que nous serons plus nombreux, j’espère qu’un jour le débat d’une GPA éthique en France pourra être ouvert. Mais nous n’en sommes pas là.

🔍Quels sont vos projets pour l’avenir, en tant que parents et couple ?

Élever notre enfant dans la diversité, l’acceptation de l’autre et l’ouverture d’esprit. Ne pas l’éduquer comme un porte-parole de la GPA mais comme une normalité qui est la sienne.

🧠 Un mot de la fin pour encourager ceux qui hésitent encore à franchir le pas ?

Le désir de parentalité peut parfois être si fort qu’on est prêt à tout pour la vivre. Quand on rencontre des difficultés pour devenir parents, qu’on soit hétérosexuel, homosexuel, célibataire ou en couple, et qu’on en vient à s’engager dans l’aventure de la GPA, on sait que le chemin sera long mais on sait pourquoi on le fait. Ce combat rend la parentalité encore plus belle, plus forte.

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🎯 Conclusion

Cédric partage avec sincérité et émotion son parcours vers la parentalité via la GPA aux États-Unis. Son témoignage est une source précieuse d’information et d’inspiration pour ceux qui envisagent cette démarche, soulignant à la fois les défis et les moments de bonheur intense. Son histoire témoigne de la force du désir de parentalité et de la beauté des liens humains créés tout au long du processus.

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