GPA pour femme seule : comment devenir mère quand on ne peut pas porter d’enfant

Devenir mère est un projet de vie profondément ancré dans l’identité de nombreuses femmes. Pour certaines, ce rêve est contrarié par une réalité médicale ou physiologique : une absence d’utérus, une pathologie lourde, des traitements anticancéreux, ou une condition invalidante empêchant toute grossesse. Pour d’autres, c’est la situation familiale — le choix de la parentalité en solo — qui complique l’accès à la maternité.

Face à ces obstacles, la GPA pour femme seule apparaît comme une solution humaine, médicale et juridique possible… à condition de s’informer rigoureusement.

Pourquoi certaines femmes ne peuvent pas porter un enfant ?

Les raisons médicales de non-portance sont nombreuses et complexes. Parmi les plus fréquentes :

• Syndrome de Rokitansky (absence congénitale d’utérus)
• Hystérectomie après maladie ou cancer gynécologique
• Pathologies auto-immunes graves (lupus, sclérose en plaques, etc.)
• Contre-indication vitale à la grossesse (hypertension pulmonaire, cardiopathies)
• Grossesses répétées infructueuses, malgré FIV ou PMA
• Troubles de la fertilité irréversibles, associés à un âge avancé

Ces femmes sont en général parfaitement aptes à fonder une famille sur le plan éducatif, psychologique et affectif, mais la biologie leur ferme brutalement la porte de la maternité gestationnelle.

La GPA pour femme seule : une option encore interdite en France

En France, la gestation pour autrui (GPA) reste illégale, y compris pour des femmes seules souffrant d’infertilité absolue. Le Code civil l’interdit strictement (article 16-7) et le recours à une mère porteuse en France, même à titre gratuit, peut entraîner l’annulation du contrat et des poursuites.

Cependant, il n’est pas illégal pour une Française de recourir à une GPA dans un pays qui l’autorise, si les règles locales sont respectées. Les jurisprudences récentes de la Cour de cassation et de la CEDH ont reconnu le droit des enfants nés de GPA à l’étranger à être transcrits à l’état civil français.

Dans quels pays une femme seule peut-elle faire une GPA ?

Voici un tableau comparatif des pays ouverts à la GPA pour femme seule :

Parmi ces pays, les États-Unis sont aujourd’hui la référence mondiale en termes de sécurité juridique, d’accès pour tous les profils et de qualité médicale.

Comment se déroule une GPA pour femme seule aux USA ?

Le parcours se compose de plusieurs étapes encadrées :

1. Consultation initiale avec une agence spécialisée
2. Choix d’une clinique de fertilité et évaluation médicale
3. Sélection d’une donneuse d’ovocytes (si besoin)
4. Création des embryons par FIV
5. Match avec une mère porteuse volontaire et encadrée
6. Rédaction d’un contrat juridique entre les parties
7. Transfert embryonnaire et grossesse
8. Naissance et reconnaissance légale

Le délai moyen est de 12 à 18 mois, avec une fourchette budgétaire estimée entre 90 000 € et 130 000 €, selon l’État et les options choisies.

Peut-on avoir un lien biologique avec l’enfant ?

Oui. Une femme seule peut :

• utiliser ses propres ovocytes, si sa fertilité le permet,
• ou avoir recours à un don d’ovocytes si elle est ménopausée, atteinte d’une pathologie ovarienne, ou après traitement lourd.

L’enfant portera alors tout ou partie de son patrimoine génétique, selon la solution choisie.

Alternatives à la GPA : adoption et PMA

• La PMA est ouverte en France aux femmes seules, mais nécessite que la femme puisse porter l’enfant, ce qui exclut de nombreuses candidates.
• L’adoption internationale reste une voie possible mais :
  • les pays ouverts aux célibataires sont rares,
  • les délais sont extrêmement longs (4 à 6 ans),
  • les profils “mère seule” sont souvent écartés.

La GPA est donc parfois la seule option réelle pour devenir mère.

Questions fréquentes (FAQ)

Une femme seule a-t-elle le droit de faire une GPA ?

Oui, dans des pays autorisés comme les USA ou le Canada, une femme seule peut légalement devenir mère via une GPA.

L’enfant sera-t-il reconnu en France ?

Oui. La jurisprudence française permet la transcription à l’état civil de l’enfant né par GPA si le parcours est légal dans le pays d’origine.

Faut-il un avocat ?

Oui. En particulier aux États-Unis, chaque partie est représentée juridiquement pour garantir les droits de la mère porteuse et de la mère d’intention.

Une voie exigeante mais réalisable

Recourir à la GPA pour femme seule est une démarche engagée, humaine, médicale et juridique. Si elle ne peut être réalisée en France, elle est possible, reconnue, et souvent salutaire à l’étranger, en particulier aux États-Unis.

Chez GPAUSA.ORG, nous accompagnons chaque année des dizaines de femmes seules dans leur projet parental. De la première question à la rencontre avec l’enfant, nous sommes là, à vos côtés.