En 2025, de nombreuses femmes décident de devenir mères sans partenaire. Ce projet de vie, autrefois marginal, est aujourd’hui reconnu par la société et par la loi, notamment grâce à l’ouverture de la PMA aux femmes seules depuis 2021. Toutefois, pour certaines, la question ne se limite pas à “vouloir” un enfant : encore faut-il pouvoir le porter.
Lorsque l’infertilité s’en mêle — qu’elle soit ovarienne, utérine ou liée à une pathologie sévère — les options médicales se réduisent. C’est alors que deux alternatives principales émergent : la fécondation in vitro (FIV), lorsqu’elle est encore possible, ou le recours à la gestation pour autrui (GPA) à l’étranger, lorsque la grossesse est médicalement impossible. Ce comparatif a pour but de guider les femmes seules dans un choix éclairé, respectueux de leur santé, de leur projet, et de leur avenir parental.
La FIV pour femme seule : un parcours encadré mais limité
La FIV avec don de sperme est désormais autorisée en France pour les femmes seules, après des années d’attente militante. Elle implique une stimulation ovarienne, une ponction d’ovocytes, une fécondation in vitro en laboratoire, puis un transfert embryonnaire dans l’utérus de la patiente.
Ce parcours est recommandé aux femmes :
- en bonne santé reproductive (endomètre fonctionnel),
- âgées de moins de 43 ans dans le secteur public,
- disposant d’une réserve ovarienne suffisante.
🧪 Selon l’Agence de la biomédecine, le taux de réussite d’une FIV avec don de sperme est de 25 % par cycle avant 37 ans, et chute à moins de 15 % après 40 ans (source).
Cependant, cette solution est inapplicable en cas de :
- contre-indication médicale à la grossesse,
- absence d’utérus (malformation ou hystérectomie),
- échecs répétés malgré plusieurs tentatives.
💬 Réservez votre consultation gratuite en ligne avec Max, notre coordinateur français !
Réservez votre consultationLa GPA : une solution pour les femmes ne pouvant pas porter d’enfant
La GPA (gestation pour autrui) est un parcours dans lequel une autre femme — la mère porteuse — accepte de porter l’enfant pour la future mère d’intention. Elle est interdite en France, mais légale et encadrée dans plusieurs pays comme les États-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni.
Pour une femme seule, la GPA est souvent l’unique solution lorsqu’une grossesse est médicalement impossible. La GPA repose sur la création d’un embryon via une FIV (avec ses ovocytes ou ceux d’une donneuse), qui est ensuite transféré dans l’utérus d’une mère porteuse volontaire.
Tableau comparatif : GPA ou FIV pour femme seule
| Critères | FIV avec don de sperme | GPA à l’étranger |
|---|---|---|
| Légalité en France | ✅ Oui | ❌ Interdite (mais légale à l’étranger) |
| Besoin de porter l’enfant | ✅ Oui | ❌ Non |
| Coût estimé | 0 à 4 000 € (France) | 90 000 à 130 000 € (USA) |
| Délais d’accès | 12 à 24 mois (public) | 12 à 18 mois (selon pays) |
| Taux de succès | 15 à 30 % par cycle | 60 à 75 % par transfert |
| Accès selon profil médical | ❌ Non si utérus non fonctionnel | ✅ Oui |
| Lien biologique possible | ✅ Oui (avec ses ovocytes) | ✅ Oui (si GPA avec ses ovocytes) |
| Reconnaissance légale France | ✅ Automatique | ✅ Possible (via transcription) |
Quels pays proposent une GPA légale et sécurisée ?
| Pays | GPA autorisée ? | Type de GPA | Accès pour femme seule |
|---|---|---|---|
| 🇺🇸 USA | ✅ Oui | Commerciale encadrée | ✅ Oui |
| 🇨🇦 Canada | ✅ Oui | Altruiste | ✅ Oui |
| 🇬🇧 Royaume-Uni | ✅ Oui | Altruiste | ✅ Oui (avec démarche juridique) |
| 🇲🇽 Mexique | ✅ Partielle | Variable selon l’État | ✅ Variable |
Ces pays offrent un cadre juridique solide, avec un contrat clair, un accompagnement psychologique, et un encadrement médical rigoureux. La reconnaissance en France est possible si les règles locales ont été respectées, notamment avec une décision judiciaire de filiation ou une transcription d’acte de naissance.
📌 Voir l’analyse complète par pays sur Families Through Surrogacy.
Quelles questions faut-il se poser avant de choisir ?
Suis-je médicalement capable de mener une grossesse ?
Si la réponse est non, la GPA peut devenir une nécessité, et non un choix secondaire.
- Ai-je une réserve ovarienne exploitable ?
Les tests AMH et FSH peuvent orienter cette décision. - Quelle importance j’accorde au lien biologique ?
Les deux parcours permettent une filiation génétique si les ovocytes sont utilisables. - Suis-je prête à un parcours à l’étranger ?
La GPA nécessite de voyager, parfois plusieurs fois, et de confier la grossesse à une autre femme. Cela demande un cadre juridique et humain solide. - Ai-je les ressources financières pour engager une GPA ?
Des solutions de financement existent, mais il est essentiel d’anticiper un budget global.
Un choix intime, mais accompagné
Choisir entre FIV et GPA, c’est avant tout s’interroger sur sa situation médicale, ses convictions personnelles, son niveau d’engagement et ses ressources. Il ne s’agit pas d’opposer deux techniques, mais de comprendre laquelle est adaptée à votre réalité.
L’accompagnement médical, psychologique et juridique est fondamental dans les deux cas. Les associations comme MAIA ou les réseaux d’accompagnement à la parentalité solo peuvent être d’un grand soutien pour poser ses choix en conscience.
Chez GPAUSA.org, nous accompagnons les femmes seules à chaque étape de leur réflexion. Que vous soyez encore dans un parcours PMA ou en recherche d’une solution GPA à l’étranger, nos équipes sont là pour vous informer, rassurer et orienter sans jugement.
📞 Planifiez une consultation confidentielle avec une conseillère spécialisée
📞 Une question ? Besoin d'informations ? Contactez-nous dès maintenant, nous sommes là pour vous accompagner.
Nous contacter