
Quand la FIV avec don d’ovocytes devient une voie vers la parentalité
Pour de nombreuses femmes et couples confrontés à l’infertilité, la fécondation in vitro (FIV) avec don d’ovocytes représente une solution concrète, porteuse d’espoir. Ce recours médical, bien qu’encore peu accessible dans certains pays comme la France, offre une chance réelle de grossesse, même en cas d’ovaires non fonctionnels, de réserve ovarienne très faible, ou de risque de transmission d’une maladie génétique.
Ce parcours s’adresse notamment :
- aux femmes dont la fertilité est altérée par l’âge ou une pathologie (endométriose sévère, syndrome de Turner, ménopause précoce, etc.) ;
- aux couples ayant échoué à plusieurs tentatives de FIV classique ;
- à celles et ceux qui ne peuvent recourir à un don dans leur pays pour des raisons légales, éthiques ou personnelles.
En choisissant un pays comme les États-Unis, l’Espagne ou le Canada, les parents d’intention accèdent à des protocoles transparents, à une grande diversité de profils de donneuses, ainsi qu’à des taux de réussite parmi les plus élevés au monde.
🎯 Objectif de cet article : vous offrir une vision claire, fiable et documentée du processus de FIV avec don d’ovocytes, depuis la décision jusqu’à la naissance, en répondant aux questions essentielles qui se posent lorsqu’on engage ce type de démarche.

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Réservez votre consultationPourquoi recourir à une FIV avec don d’ovocytes ?
Le recours à un don d’ovocytes intervient le plus souvent lorsqu’une grossesse naturelle ou assistée devient médicalement improbable, voire impossible. Contrairement à une idée reçue, ce parcours ne concerne pas uniquement les femmes âgées : il peut être recommandé dès 30 ou 35 ans, selon le contexte clinique.
🔬 Les principales indications médicales incluent :
- une réserve ovarienne très faible (mesurée par un taux d’AMH bas ou un faible nombre de follicules),
- une ménopause précoce, parfois d’origine génétique ou auto-immune,
- des maladies utérines ou ovariennes empêchant une ovulation ou une implantation normale (syndrome de Rokitansky, endométriose avancée…),
- des échecs répétés de FIV classiques, souvent liés à une mauvaise qualité ovocytaire,
- une transmission génétique à éviter (comme la myopathie de Duchenne, l’hémophilie ou d’autres maladies héréditaires).
👩⚕️ En France, l’âge moyen des receveuses lors d’un don est de 41 ans (source : Agence de la biomédecine, 2022). Les chances de grossesse avec ses propres ovocytes chutent drastiquement au-delà de 42 ans, même avec une stimulation forte. C’est pourquoi le recours au don devient alors la stratégie la plus efficace pour concevoir.
💬 Cas concret : Karine, 37 ans, atteinte d’un syndrome de Turner, n’a jamais ovulé naturellement. Grâce à un don d’ovocytes effectué aux États-Unis, elle a pu concevoir des jumeaux en une seule tentative, après dix ans de parcours en France.
🧭 À noter : certaines femmes jeunes sont également concernées, notamment après des traitements contre le cancer (chimiothérapie, radiothérapie) ayant altéré la fonction ovarienne.
Les étapes d’une FIV avec don d’ovocytes

La FIV avec don d’ovocytes repose sur un processus rigoureux, coordonné entre plusieurs professionnels de santé. Chaque étape est pensée pour maximiser les chances de réussite, tout en garantissant la sécurité de la donneuse comme de la receveuse.
1. Sélection et préparation de la donneuse
Dans les pays comme les États-Unis ou l’Espagne, les donneuses sont âgées de 21 à 30 ans, en excellente santé physique et mentale, et sélectionnées après une série de bilans médicaux et psychologiques approfondis.
Selon le pays, le choix peut être :
- anonyme et encadré (Espagne),
- semi-ouvert ou totalement transparent (États-Unis), avec photo, vidéos, tests génétiques et parcours éducatif disponibles.
📌 En savoir plus : Critères de sélection des cliniques de don d’ovocytes
2. Stimulation ovarienne et ponction
La donneuse suit une stimulation hormonale contrôlée sur 10 à 12 jours. Les ovocytes matures sont prélevés sous échographie et anesthésie locale, dans une clinique spécialisée.
💡 En moyenne, entre 10 et 20 ovocytes sont récupérés par ponction, selon les profils.
3. Création et culture embryonnaire
Les ovocytes sont fécondés in vitro avec le sperme du conjoint ou d’un donneur. Les embryons sont cultivés pendant 5 à 6 jours jusqu’au stade blastocyste, puis testés (optionnel) via un dépistage génétique préimplantatoire (PGT-A).
4. Préparation de la receveuse
La future mère suit un traitement hormonal (œstrogènes puis progestérone) destiné à synchroniser son endomètre avec le jour de l’implantation. Ce protocole peut se faire dans son pays d’origine, sous supervision médicale locale.
5. Transfert embryonnaire
Le transfert est une procédure indolore, effectuée en clinique. Généralement, un seul embryon est transféré (SET) pour limiter les grossesses multiples. Les autres embryons sont vitrifiés.
🗓️ Durée totale du processus : entre 2 et 3 mois, selon les disponibilités de la donneuse et le calendrier médical.
Où faire une FIV avec don d’ovocytes ? Comparatif des pays
Pays 🇪🇸🇺🇸🇬🇷 | Anonymat | Taux de réussite | Coût moyen | Délai | Profils acceptés | Avantages |
---|---|---|---|---|---|---|
Espagne 🇪🇸 | Anonyme obligatoire | 55–65 % (ESHRE) | 6 000–10 000 € | 2 à 5 mois | Femmes seules ou couples hétéros | Cadre médical rigoureux, cliniques francophones |
États-Unis 🇺🇸 | Non anonyme, matching possible | Jusqu’à 75 % (SART) | 25 000–40 000 $ | Accès rapide | Tous profils (LGBTQ+, solos…) | Transparence, choix des donneuses, cadre juridique solide |
Grèce 🇬🇷 | Anonyme | Non précisé | 5 000–8 000 € | Attente variable | Femmes seules ou couples hétéros | Cadre légal souple, mais encadrement variable |
Tchéquie 🇨🇿 / Slovaquie 🇸🇰 | Anonyme | Légèrement inférieur | 4 000–6 000 € | Variable | Femmes seules ou couples hétéros | Tarifs attractifs, peu de cliniques francophones |
France 🇫🇷 | Anonyme obligatoire | Non communiqué | Gratuit | 2 à 5 ans | Femmes < 43 ans, couples hétéros | Éthique forte, mais manque cruel de donneuses |
🇪🇸 Espagne : l’un des pays les plus fréquentés par les francophones
- Don anonyme obligatoire
- Taux de réussite FIV avec don : 55 à 65 % (source : ESHRE)
- Coût moyen : 6 000 à 10 000 €
- Délai d’attente : 2 à 5 mois
- Convient aux femmes en couple hétérosexuel ou seules
✔️ Cadre médical très sérieux, cliniques francophones nombreuses
🇺🇸 États-Unis : flexibilité, transparence, choix étendu
- Donneuses non anonymes : profils détaillés, matching possible
- Taux de réussite : jusqu’à 75 % par transfert (source : SART)
- Coût moyen : 25 000 à 40 000 $ (incluant compensation, tests génétiques, PGT-A…)
- Délai d’accès très rapide, encadrement juridique inclus
✔️ Idéal pour couples homosexuels, femmes seules, ou recherches spécifiques (ethnicité, talents, etc.)
📌 Lire aussi : Pourquoi choisir les États-Unis pour un don d’ovocytes ?
🇬🇷 Grèce :
- Don anonyme, cadre légal souple
- Coût modéré : 5 000 à 8 000 €
- Attente plus longue, encadrement parfois moins personnalisé
🇨🇿 République tchèque / 🇸🇰 Slovaquie :
- Tarifs compétitifs : 4 000 à 6 000 €
- Don anonyme
- Taux de réussite légèrement inférieurs
- Peu d’encadrement en français
🇫🇷 Et en France ?
- Le don d’ovocytes est légal et gratuit mais fortement limité par le manque de donneuses.
- Délai d’attente : souvent 2 à 5 ans
- Don anonyme uniquement, sans choix de profil
- Pas accessible aux femmes de plus de 43 ans ni aux couples homosexuels
🧭 À retenir
Le choix du pays dépend :
- du cadre légal et éthique qui vous rassure,
- de votre situation familiale (couple hétérosexuel, homosexuel, femme seule),
- de votre budget et de vos critères pour la donneuse.

Taux de réussite : ce que disent les données scientifiques
La fécondation in vitro avec don d’ovocytes est l’une des techniques de PMA les plus performantes, notamment lorsque l’ovocyte provient d’une donneuse jeune. Les statistiques montrent des résultats très favorables, y compris pour des receveuses de plus de 40 ans.
📊 Les facteurs principaux qui influencent la réussite d’une FIV avec don d’ovocytes :
- L’âge de la donneuse (idéalement entre 21 et 30 ans),
- La qualité du sperme utilisé (conjoint ou donneur),
- La préparation de l’endomètre chez la receveuse,
- Le type d’embryon transféré (frais ou vitrifié, avec ou sans diagnostic génétique),
- Le nombre d’embryons transférés.
📈 Taux de réussite par transfert (blastocyste de donneuse jeune) :
Pays | Taux de réussite moyen (grossesse clinique) |
---|---|
🇺🇸 États-Unis | 70 à 75 % (source : SART, 2023) |
🇪🇸 Espagne | 55 à 65 % (SEF, 2022) |
🇨🇿 Tchéquie | 50 à 60 % |
🇬🇷 Grèce | 50 à 58 % |
🇫🇷 France | 25 à 40 % (avec donneuses locales, selon l’âge) |
💡 En comparaison, une FIV avec ses propres ovocytes après 42 ans offre moins de 8 % de chances de grossesse par transfert (source : ESHRE).
🧬 Avec PGT-A (test génétique embryonnaire)
Lorsque les embryons sont testés génétiquement avant le transfert, les taux d’implantation grimpent à 75–85 %, car seules les cellules saines sont transférées.
Sources officielles sur la FIV avec don d’ovocytes :
SART – Society for Assisted Reproductive Technology (États-Unis)
➡️ https://www.sart.org
CDC – Centers for Disease Control and Prevention (États-Unis)
➡️ https://www.cdc.gov
ESHRE – European Society of Human Reproduction and Embryology
➡️ https://www.eshre.eu
SEF – Sociedad Española de Fertilidad (Espagne)
➡️ https://www.sefertilidad.net
Agence de la biomédecine (France)
➡️ https://www.agence-biomedecine.fr
ASRM – American Society for Reproductive Medicine (États-Unis)
➡️ https://www.asrm.org
👩🍼 À noter :
- Les femmes de 45 ans et plus peuvent porter une grossesse issue d’un don d’ovocytes si leur santé est compatible avec une grossesse.
- Le taux de naissance vivante diminue légèrement après 48 ans, mais reste possible dans des cliniques bien équipées.
Don d’ovocytes : aspects psychologiques, éthiques et témoignages
Recourir à un don d’ovocytes n’est jamais un acte anodin. Derrière cette décision se cache souvent un parcours chargé d’émotions, de questionnements profonds, et de choix de vie déterminants. Comprendre les dimensions humaines de cette démarche est essentiel pour avancer sereinement.
🧠 Acceptation, identité, transmission
Pour les femmes qui ne peuvent pas utiliser leurs propres ovocytes, recevoir un don peut susciter des doutes intimes : “Mon enfant me ressemblera-t-il ?”, “Saurai-je me sentir pleinement mère ?”. Ces pensées sont naturelles, et il est important de rappeler que la parentalité se construit bien au-delà des liens génétiques. De nombreuses études en psychologie montrent que l’attachement, la présence et l’éducation sont les véritables fondations du lien parent-enfant.
Certaines receveuses choisissent la transparence totale avec leur enfant, d’autres préfèrent attendre qu’il soit en âge de comprendre. Il n’existe pas une seule bonne réponse : chaque famille construit son propre chemin.
⚖️ Réflexions éthiques : altruisme, anonymat, réciprocité
Les débats sur le don d’ovocytes traversent les sociétés depuis des décennies. Doit-on privilégier l’anonymat de la donneuse ? Faut-il permettre au futur enfant d’accéder à ses origines biologiques ? Ces questions sont abordées différemment selon les pays. Aux États-Unis, de nombreux programmes permettent un profil semi-ouvert : les parents connaissent les grandes caractéristiques de la donneuse (apparence, études, antécédents médicaux), mais sans contact direct.
Le respect du consentement, la gratitude vis-à-vis de la donneuse et une information claire dès le début sont les piliers d’un parcours éthique et humainement équilibré.
👩🦰 Témoignages de femmes et de couples
- “Recevoir un don d’ovocytes a été une renaissance. Mon fils est là, et je n’ai jamais douté de ma maternité.” – Lila, 41 ans, France.
- “Nous avons pu rencontrer la donneuse via l’agence, c’était émouvant. Elle savait pourquoi elle faisait ce geste.” – Laurent et Jérôme, Belgique.
- “Le plus dur n’était pas le protocole médical, mais le sentiment d’échec que j’ai dû dépasser. Aujourd’hui, je suis fière de ce que nous avons construit.” – Nour, Québec.
Ces témoignages illustrent la diversité des expériences, mais toutes convergent vers une même certitude : le don d’ovocytes, lorsqu’il est bien accompagné, peut être une aventure profondément transformatrice.

Comment s’organise un parcours FIV avec don d’ovocytes aux États-Unis ?
Opter pour une FIV avec don d’ovocytes aux États-Unis implique une organisation bien structurée, souvent à distance. Grâce à un encadrement rigoureux et à des accompagnateurs francophones comme GPA USA, ce projet reste accessible, même depuis l’Europe ou le Canada.
Vidéo : Les étapes d’une FIV avec don d’ovocytes
Découvrez en vidéo le déroulé complet d’une fécondation in vitro avec don d’ovocytes : consultation, choix de la donneuse, préparation, transfert embryonnaire… Un parcours guidé et sécurisé pour toutes celles et ceux qui souhaitent devenir parents grâce à la FIV aux États-Unis.
🗓️ Étapes clés du parcours
- Consultation initiale (à distance ou sur place)
Elle permet de comprendre les besoins médicaux et les préférences du couple ou du parent solo : type de donneuse, traitements envisagés, calendrier, budget. - Choix de la clinique et de la donneuse
Les profils sont proposés par des banques d’ovocytes agréées ou par des agences partenaires. Le choix est guidé par plusieurs critères : caractéristiques physiques, parcours académique, antécédents médicaux, compatibilité RH. - Signature des contrats juridiques
Un accord encadre la relation entre le bénéficiaire et l’agence, garantissant la légalité du processus et la sécurité de toutes les parties. - Préparation médicale de la receveuse
Elle suit un protocole de substitution hormonale pour préparer l’endomètre à accueillir l’embryon. Un suivi médical peut être effectué localement avec coordination transatlantique. - Création des embryons et transfert
Les ovocytes donnés sont fécondés (avec le sperme du partenaire ou d’un donneur), puis les embryons sont cultivés et testés si besoin (ex. PGT-A). Le transfert a lieu ensuite en fonction du calendrier et des résultats. - Suivi post-transfert et grossesse
Dès que la grossesse est confirmée, la clinique assure un relais vers un professionnel local (obstétricien, échographiste). L’équipe GPA USA reste disponible tout au long du suivi.
🌍 Logistique à distance : un modèle bien rodé
Beaucoup de bénéficiaires effectuent une seule visite aux États-Unis (pour le transfert), voire aucune si les embryons sont congelés pour un transfert ultérieur. L’organisation s’appuie sur des coordinations médicales, juridiques et logistiques éprouvées.
📌 Exemple concret : un couple belge peut démarrer son parcours en mars, sélectionner une donneuse en avril, réaliser la création embryonnaire en mai, puis planifier un transfert en juillet, tout en restant accompagné dans sa langue, à distance.

Quel est le coût d’une FIV avec don d’ovocytes aux États-Unis ?
Si les États-Unis offrent l’un des cadres les plus sécurisés et performants pour la FIV avec don d’ovocytes, il est important d’en comprendre le budget global. Les prix peuvent varier selon les cliniques, les options choisies et le niveau d’accompagnement.
💰 Budget moyen constaté (fourchette indicative)
Poste de dépense | Coût estimé en USD ($) | Remarques |
---|---|---|
Sélection de la donneuse | 6 000 à 18 000 | Selon profil (anonyme, connu, prime académique) |
Création des embryons (FIV) | 12 000 à 16 000 | Inclut laboratoire, médicaments, suivi médical |
Transfert embryonnaire | 3 000 à 5 000 | Avec ou sans PGT-A (test génétique préimplantatoire) |
Tests et examens médicaux | 1 500 à 3 000 | Pour donneuse et receveuse |
Accompagnement juridique & logistique | 2 000 à 5 000 | Contrats, traduction, coordination francophone |
Total estimé | 25 000 à 45 000 | Hors billets d’avion, hébergement |
💡 Astuce : Réduction des coûts possible avec :
- des programmes “shared donor” (partage d’ovocytes entre plusieurs receveuses),
- la création d’embryons congelés en avance pour éviter les déplacements immédiats,
- un accompagnement personnalisé pour limiter les imprévus et les frais annexes.
💼 Financer son projet de FIV :
Certaines cliniques ou agences proposent des plans de paiement échelonné, voire des garanties de réussite (remboursement si absence de grossesse). Des prêts personnels, des aides familiales ou le soutien d’associations sont parfois possibles.
📲 Pour évaluer votre budget personnalisé, contactez l’équipe francophone de GPAUSA : info@gpausa.org
Construire son projet parental avec confiance
Choisir une FIV avec don d’ovocytes aux États-Unis, c’est avant tout faire le choix d’un cadre éthique, médical et juridique solide. C’est aussi s’ouvrir à un accompagnement humain, transparent, et rassurant à chaque étape.
Grâce à la diversité des profils de donneuses aux USA, aux taux de réussite élevés, et à la possibilité d’un accompagnement en français, ce parcours devient plus accessible qu’il n’y paraît — même pour les parents vivant au Canada, en Suisse, en France, en Belgique ou ailleurs.
Chaque situation est unique. C’est pourquoi un accompagnement personnalisé reste essentiel : pour comprendre les options, anticiper les coûts, choisir la bonne clinique, la bonne donneuse, et avancer avec confiance.
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