L’enquête de 2023 de SurrogateFirst sur les parents d’intention ouvre de nouvelles perspectives sur la réalité complexe de la gestation pour autrui (GPA). Avec des données recueillies auprès de parents ayant déjà eu recours à cette méthode ainsi que de ceux envisageant de le faire, l’étude offre des éclairages précieux. Le but de cette enquête est donc triple : partager des enseignements basés sur des expériences réelles, éduquer la société sur les besoins de soutien des parents d’intention, et finalement, apporter un soutien global à la communauté de la GPA. De l’impact de l’infertilité aux défis financiers, cette enquête met en lumière des aspects souvent méconnus mais essentiels de la GPA.
L’enquête sur les parents d’intention 2023 de SurrogateFirst partage les résultats des parents d’intention expérimentés qui ont fondé leur famille par le biais de la gestation pour autrui et de ceux qui envisagent de le faire.
Résumé Global
- Sensibilisation à la gestation pour autrui : Les parents d’intention prennent de plus en plus conscience et font des recherches sur la gestation pour autrui en ligne, en particulier via Google et les réseaux sociaux. Cependant, les canaux traditionnels tels que le bouche-à-oreille et les recommandations de professionnels restent également des sources importantes de sensibilisation.
- L’infertilité, un « lourd fardeau » pour les parents d’intention : L’infertilité a un coût élevé pour les parents d’intention, notamment en termes de temps perdu (3,6 ans à essayer de concevoir), de charges financières et physiques (3,8 cycles de FIV), ainsi que des répercussions négatives sur leur santé mentale (74 % des répondants).
- L’infertilité renforce les relations : 77 % des répondants ayant connu des problèmes d’infertilité et décidé de recourir à la gestation pour autrui déclarent que cela a renforcé ou considérablement renforcé leur relation avec leur partenaire.
- Sélection fluide de la mère porteuse : Les parents d’intention attachent le plus d’importance à l’historique de grossesse, à l’âge et à la localisation de la mère porteuse lors du processus de sélection. En moyenne, les parents ont examiné 4,2 profils et ont mis 4,3 mois pour trouver une correspondance réussie.
- Parcours difficile : 53 % des parcours de gestation pour autrui ont rencontré une rupture de correspondance. Cependant, une fois la correspondance établie, 80 % des grossesses ont réussi dès le premier transfert de FIV.
- Expériences positives : À la fin de leur parcours, 94 % des parents d’intention se sont dits satisfaits de l’ensemble de leur parcours de gestation pour autrui. Ils étaient particulièrement satisfaits des mères porteuses, mais moins de l’expérience de l’accouchement.
- Les trois principales préoccupations :
- Le coût : le fardeau financier de la gestation pour autrui,
- La conception infructueuse : la peur et l’angoisse de ne pas pouvoir fonder une famille,
- La confiance : confier à quelqu’un d’autre la responsabilité de la santé du fœtus.
- Meilleurs conseils : Les parents d’intention expérimentés conseillent pour un parcours réussi :
- Être informé : bien se renseigner sur le processus,
- Être patient : c’est un parcours long et complexe, ne pas se précipiter,
- Relation avec la mère porteuse : établir une bonne relation dès le départ avec la mère porteuse.
Résumé Financier
- Principale préoccupation des parents d’intention : Le fardeau financier. La majorité des parents d’intention (76 %) considèrent que le poids financier est une charge modérée à importante.
- Gestation pour autrui principalement autofinancée : 87 % des parents d’intention financent eux-mêmes leur parcours de GPA en raison du manque d’accès aux prêts bancaires, bourses et avantages fournis par les entreprises, ce qui aggrave le fardeau financier.
- Sous-estimation des coûts : Les parents d’intention sous-estiment en moyenne de 23 % le coût total de la GPA. En réalité, 60 % des parcours coûtent 150 000 $ ou plus, alors que seulement 27 % des parents avaient budgété dans cette fourchette.
- Augmentation de la compensation des mères porteuses : La compensation des mères porteuses a augmenté de 13 %, passant de 43 000 $ à 49 000 $. Actuellement, les mères porteuses s’attendent en moyenne à une compensation de 60 000 $, révélant un écart d’attente de 21 %.
1. Répartition des préoccupations financières
| Préoccupation des parents d’intention | Pourcentage |
|---|---|
| Charge financière (modérée à significative) | 76% |
| Parcours autofinancé | 87% |
| Sous-estimation des coûts | 23% |
| Parcours coûtant 150 000 $ ou plus | 60% |
| Parents ayant budgété 150 000 $ ou plus | 27% |
Augmentation de la compensation des mères porteuses
| Année | Compensation moyenne |
|---|---|
| 2019 | 43 000 $ |
| 2023 | 49 000 $ |
| Attente actuelle | 60 000 $ |
Sensibilisation à la gestation pour autrui
- Recherche en ligne et réseaux sociaux : Les recherches en ligne et les plateformes de médias sociaux jouent un rôle de plus en plus important (43 %) dans la sensibilisation des parents d’intention à la gestation pour autrui.
- Canaux traditionnels : Le bouche-à-oreille, les recommandations professionnelles et les événements représentent également une source importante d’information pour 58 % des parents d’intention. En revanche, la publicité, les médias imprimés ou les sites web d’entreprises n’ont pas été des sources efficaces de sensibilisation initiale à la GPA.
Parcours d’infertilité
- Durée avant de considérer la GPA : Parmi les répondants ayant connu l’infertilité, 75 % ont essayé de concevoir pendant plus de trois ans avant de considérer la GPA.
- Nombre de cycles de FIV : La majorité de ceux qui ont exploré la FIV ont effectué entre 1 et 4 cycles, représentant 58 % des répondants.
- Impact de l’infertilité sur la relation : 77 % des répondants estiment que l’infertilité a renforcé ou considérablement renforcé leur relation avec leur partenaire.
- Impact sur la santé mentale : 74 % des répondants déclarent que l’infertilité a eu un impact « légèrement négatif » ou « significativement négatif » sur leur santé mentale.
Parcours de gestation pour autrui
- Sélection de la mère porteuse : Lorsqu’il s’agit de choisir une mère porteuse, 63 % des parents d’intention ont mis en avant l’historique de grossesse de la mère porteuse, suivie de son âge (45 %) et de sa localisation (43 %).
- Profils examinés : En moyenne, les parents d’intention ont examiné 4,2 profils avant de trouver une correspondance réussie.
- Durée de la recherche : 87 % des parents d’intention ont trouvé une correspondance réussie en moins de six mois. Cependant, ceux qui sont encore en phase de considération estiment que cela pourrait prendre entre six mois et un an pour trouver une correspondance.
Parcours de la gestation pour autrui
- Ruptures de correspondance : Un peu plus de la moitié des parents d’intention (53 %) ont vécu une rupture de correspondance, principalement en raison de l’échec de la mère porteuse à obtenir une autorisation médicale ou à cause d’urgences familiales.
- Grossesse après le premier transfert : Dans la majorité des cas (80 %), la mère porteuse est tombée enceinte après le premier transfert de FIV, un taux plus élevé que la moyenne nationale des succès de FIV, probablement en raison de l’utilisation d’ovules sains de donneuses.
- Problème de couverture médicale : La majorité des parents interrogés ont signalé que leur mère porteuse ne bénéficiait pas d’une assurance médicale adaptée à la gestation pour autrui (67 %).
- Principaux obstacles : Le fardeau financier (73 % des parents ayant terminé leur parcours et 88 % de ceux qui envisagent encore la GPA) est le principal obstacle, suivi de l’inquiétude émotionnelle liée au fait qu’une autre personne porte leur enfant.
Tableau : Principaux obstacles rencontrés par les parents d’intention
| Obstacles principaux | Complété le parcours | Envisage le parcours |
|---|---|---|
| Fardeau financier | 73% | 88% |
| Inquiétudes émotionnelles concernant la mère porteuse | 60% | 48% |
| Stigmatisation sociale | 15% | 5% |
Expériences des parents d’intention
- Satisfaction globale : À la fin de leur parcours de gestation pour autrui, 94 % des parents d’intention ont exprimé leur satisfaction globale avec leur expérience. Ils ont particulièrement apprécié leurs interactions avec les mères porteuses (93 %), mais étaient moins satisfaits de l’expérience liée à l’accouchement (60 %).
- Trois plus grandes préoccupations pour les parents envisageant la GPA :
- Coûts : Le fardeau financier, y compris les soins du bébé après la naissance.
- Conception infructueuse : La peur de ne pas réussir à concevoir ou à mener à bien le processus.
- Santé du bébé : Préoccupation sur la santé du fœtus ou le déroulement de la grossesse.
- Conseils clés des parents ayant terminé leur parcours :
- Connaissances : Rechercher en détail le processus de gestation pour autrui.
- Patience : Faire preuve de patience et ne pas se précipiter.
- Relation avec la mère porteuse : Construire une relation forte avec la mère porteuse dès le début.
- Aspects légaux : Couvrir tous les aspects légaux et être précis dans les termes contractuels.
- Agence : Choisir une bonne agence et lui faire confiance.
Tableau : Satisfaction des parents d’intention
| Aspect de l’expérience | Pourcentage de satisfaction |
|---|---|
| Satisfaction globale | 94% |
| Satisfaction avec la mère porteuse | 93% |
| Satisfaction avec l’accouchement | 60% |
Parcours financier de la gestation pour autrui
- Coût moyen de la GPA : La majorité des parents d’intention ayant terminé leur parcours ont initialement budgété entre 100 000 $ et 150 000 $ (53 %), mais 60 % des parcours ont finalement coûté 150 000 $ ou plus.
- Sous-budgétisation fréquente : Les parents d’intention ont généralement sous-estimé les coûts de la GPA de 23 %. En moyenne, ceux qui ont complété leur parcours ont initialement budgété 131 667 $, mais le coût final moyen a été de 161 667 $, soit une augmentation de 22,8 %.
- Compensation des mères porteuses : La compensation moyenne des mères porteuses a augmenté de 13 %, passant de 43 000 $ à 49 000 $. Toutefois, les mères porteuses actuelles s’attendent en moyenne à une compensation de 60 000 $, créant un écart d’attente de 21 %.
Tableau : Coût de la GPA et compensation des mères porteuses
| Élément | Montant initial (moyenne) | Montant final (moyenne) |
|---|---|---|
| Budget initial de la GPA | 131 667 $ | 161 667 $ |
| Compensation des mères porteuses (2019) | 43 000 $ | |
| Compensation des mères porteuses (2023) | 49 000 $ | |
| Compensation attendue des mères porteuses | 60 000 $ |
Perspectives financières des parents d’intention
- Fardeau financier : 66 % des parents d’intention ayant complété leur parcours et 76 % de ceux qui envisagent encore la gestation pour autrui indiquent que le fardeau financier est un obstacle modéré à significatif.
- Financement de la GPA : La majorité des parents d’intention, qu’ils aient terminé ou envisagent encore le parcours, s’attendaient à autofinancer la totalité du processus de GPA. Cela s’explique par le manque de soutien de la part des entreprises, le peu d’options de prêts financiers, et l’absence quasi-totale de bourses pour financer la GPA.
- Budget initial par rapport aux coûts réels : Les parents d’intention ont souvent sous-estimé les coûts. En moyenne, ceux qui ont terminé leur parcours avaient prévu un budget de 131 667 $, mais le coût réel était de 161 667 $, soit une différence de 22,8 %.
- Évolution des attentes de compensation : Actuellement, les mères porteuses attendent une compensation moyenne de 60 000 $, alors que les parents d’intention avaient prévu une compensation de 49 000 $ en 2023.
Étape suivante :
Entretien avec un expert en gestation pour autrui : Il est conseillé aux parents d’intention de prendre rendez-vous avec un expert en GPA pour discuter de leurs options.
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