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Etat des lieux de la gestation pour autrui en France
En France, la gestation pour autrui (GPA) reste interdite, mais de plus en plus de familles vivent avec un enfant né par GPA à l’étranger. Entre droit français, décisions de justice récentes et offres très variables selon les pays, il est difficile d’y voir clair.
Gestation pour autrui en France : comprendre la réalité et préparer un parcours sécurisé à l’étranger
Cette page vous aide à comprendre ce que la France autorise, ce qu’elle interdit, et comment les familles françaises construisent un parcours de GPA sécurisé à l’international, en particulier vers les États-Unis et le Canada.
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Nous vous aidons à comprendre les étapes, les délais, les coûts et les options adaptées à votre situation. Un accompagnement fiable, structuré et conforme aux référentiels SART/CDC.
Prendre un entretien confidentiel- Couples hétérosexuels confrontés à une infertilité utérine sévère ou à des échecs répétés de FIV.
- Couples d’hommes qui envisagent une GPA aux États-Unis ou au Canada.
- Femmes ou hommes célibataires réfléchissant à un projet parental par GPA.
- Familles qui souhaitent sécuriser la filiation et le retour en France.
GPA : bases médicales et profils concernés en France
La GPA est une forme de procréation médicalement assistée (PMA) dans laquelle une femme accepte de porter un enfant pour une autre personne ou un couple. Dans les pays encadrés, on parle presque toujours de GPA gestationnelle : la gestatrice ne fournit pas l’ovocyte, l’embryon est créé par FIV à partir des gamètes des parents d’intention (ou de donneurs).
En France, les médecins évoquent la GPA lorsque toutes les autres options (FIV, don d’ovocytes, transfert d’embryon) sont épuisées ou impossibles, par exemple en cas d’absence d’utérus, d’utérus très pathologique ou de contre-indication vitale à la grossesse.
- Femmes nées sans utérus ou ayant subi une hystérectomie.
- Femmes pour qui une grossesse serait trop risquée (cardiopathie, maladie auto-immune, traitements lourds).
- Couples d’hommes souhaitant un lien génétique avec l’enfant.
- Hommes ou femmes seuls pour qui l’adoption est difficile ou inaccessible.

Voir un parcours de GPA expliqué pas à pas
Cette vidéo synthétise les principales étapes d’un projet de GPA quand on part de France : avis médical, choix du pays, sélection de la mère porteuse, FIV, grossesse, naissance, puis démarches au retour.
Parcours type d’une famille française vers la GPA à l’étranger
Même si chaque histoire est unique, on retrouve un schéma récurrent chez les familles françaises qui se lancent dans un projet de GPA à l’international.
Clarifier le diagnostic et les alternatives en France
Tout commence par un avis spécialisé : PMA en France, FIV, don d’ovocytes, voire adoption. La GPA n’est envisagée qu’en dernier recours ou lorsque les autres solutions sont clairement impossibles ou inadaptées.
- compte rendu détaillé de l’infertilité ou de la contre-indication à la grossesse ;
- évaluation de la réserve ovarienne, du sperme, et des échecs FIV éventuels ;
- discussion honnête sur les chances de succès et le temps disponible.
Choisir le pays le plus adapté à votre profil
La France interdit la GPA sur son sol, mais elle ne peut pas empêcher un Français de réaliser un parcours dans un pays qui l’autorise. Le choix de la destination est donc stratégique : USA, Canada, quelques pays européens, chacun avec ses avantages et ses limites.
- sécurité juridique de la filiation (jugements, actes de naissance, droit du sol) ;
- coûts globaux estimés, y compris imprévus médicaux et voyages ;
- profils acceptés (couples d’hommes, célibataires, âge, etc.).
Constituer une équipe fiable
Un projet sécurisé repose sur une équipe pluridisciplinaire : agence de GPA, clinique, avocats locaux, parfois avocat français. La question n’est pas seulement le prix, mais la transparence des contrats et l’expérience auprès de familles françaises.
- vérifier les références et l’historique des agences ;
- demander des devis détaillés, avec scénarios d’imprévus ;
- clarifier le rôle de chacun jusqu’au retour en France.
PMA, matching avec la gestatrice et grossesse
Viennent ensuite la FIV, le don d’ovocytes si nécessaire, la création des embryons, puis le transfert chez la gestatrice. Les pays comme les États-Unis utilisent souvent des outils de pointe (tests génétiques préimplantatoires, suivi précis des embryons) pour maximiser les chances.
La relation avec la mère porteuse est encadrée par l’agence et les contrats, mais elle reste avant tout une aventure humaine qui demande confiance, communication et respect mutuel.
Naissance, papiers locaux et retour en France
Après la naissance, il faut obtenir les documents locaux (acte de naissance, éventuel jugement de filiation, passeport), puis engager les démarches en France pour sécuriser le statut de l’enfant.
Cette phase demande du temps sur place, un budget de séjour et un accompagnement juridique pour éviter les blocages administratifs.
France, États-Unis, Canada : trois réalités très différentes
La GPA est interdite en France, mais elle est encadrée dans plusieurs États américains et autorisée sous forme altruiste au Canada. Pour une famille française, la question n’est pas seulement « où est-ce le moins cher ? », mais surtout « où mon enfant aura-t-il un statut clair et durable ? ».
| Critère | France | États-Unis | Canada |
|---|---|---|---|
| Statut de la GPA | Interdite (conventions nulles, aucune GPA sur le territoire). | Légale dans plusieurs États, avec jugements de filiation structurés. | GPA altruiste encadrée, selon les provinces. |
| Profils acceptés | — | Couples hétéro, couples d’hommes, célibataires (selon l’État). | Profils variés, mais disponibilité des gestatrices plus limitée. |
| Ordre de grandeur des coûts | — | En pratique souvent entre 110 000 € et 160 000 € selon l’État et les options médicales. | Budgets plus bas en moyenne, mais délais plus longs et moins de visibilité sur le calendrier. |
| Reconnaissance en France | Pas de GPA possible, mais reconnaissance progressive des situations créées à l’étranger. | Jurisprudence abondante, bien connue des avocats français. | Reconnue, mais procédures parfois plus fragmentées. |
Questions fréquentes quand on vit en France
Non. La loi française interdit la gestation pour autrui : toute convention de GPA passée en France est nulle. Les projets de GPA se déroulent donc uniquement dans des pays où elle est autorisée et encadrée.
Les décisions de justice récentes vont dans le sens d’une meilleure protection des enfants, mais les démarches restent techniques. D’où l’importance d’un parcours fondé sur des jugements clairs dans le pays de naissance et un accompagnement juridique habitué aux dossiers français.
Tout dépend de votre situation médicale, de votre âge, de votre projet familial et de votre budget. Pour comparer, vous pouvez lire : notre page sur la FIV et GPA ou adoption ? avant d’en discuter avec un spécialiste.
Transformer l’information en feuille de route adaptée à votre profil
Comprendre la gestation pour autrui en France, c’est accepter un paradoxe : la pratique reste interdite sur le territoire, mais des centaines de familles françaises construisent chaque année leur projet de parenté via des parcours de GPA sécurisés à l’étranger.
Votre situation est unique : indicateur médical, configuration familiale, budget, horizon de temps. L’enjeu est désormais de passer de l’information générale à un plan d’action réaliste : choix du pays, du type de GPA, de la clinique, de l’agence et des avocats.
Vous pouvez poursuivre votre réflexion avec :

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- Décoder les étapes clés et les intervenants
- Comparer les options et les niveaux de sécurité
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