
Dans un monde où la gestation pour autrui (GPA) suscite débats et controverses, les États-Unis se distinguent par un cadre légal structuré, une expertise médicale avancée et une éthique rigoureuse. Ce pays est devenu une destination privilégiée pour de nombreux parents d’intention à travers le globe. Explorons les raisons de cette position de leader mondial de la gestation pour autrui.
Un cadre juridique protecteur et éprouvé

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Réservez votre consultationLes États-Unis se distinguent d’abord par un environnement juridique qui encadre solidement la GPA. Contrairement à la plupart des pays européens où elle demeure interdite ou strictement limitée (comme en France, en Allemagne ou en Italie), plusieurs États américains l’autorisent et la régulent de manière explicite.
La Californie, pionnière en la matière depuis les années 1980, a posé les bases d’une législation avancée. D’autres États, comme le Connecticut, le New Jersey ou encore l’Oregon, ont suivi. Le principe des « pre-birth orders » permet aux futurs parents d’obtenir une décision de justice reconnaissant leur parentalité avant même la naissance de l’enfant. Cette anticipation juridique sécurise toutes les parties : parents d’intention, mères porteuses et enfants.
📌 Organisme clé : L’American Bar Association (ABA) joue un rôle essentiel en fournissant des recommandations juridiques et des ressources pour les professionnels du droit encadrant la GPA.
Cette sécurité juridique est un atout majeur pour les parents d’intention, leur assurant une filiation reconnue et protégée.

Une éthique rigoureusement encadrée
Loin des caricatures, la GPA aux États-Unis repose sur des principes éthiques stricts. La sélection des mères porteuses s’effectue sur la base de critères médicaux, psychologiques et sociaux rigoureux. Chaque candidate est accompagnée par des professionnels de santé mentale, des avocats spécialisés et des coordinateurs indépendants.
Les mères porteuses donnent leur consentement libre et éclairé. Elles sont rémunérées de manière transparente, avec une couverture complète des frais médicaux, psychologiques et administratifs.
Institutions et organismes de référence : garants de l’éthique et de la qualité
La solidité du modèle américain de gestation pour autrui repose en grande partie sur l’existence de plusieurs organismes indépendants, reconnus et spécialisés, qui veillent au respect de normes strictes, tant sur le plan éthique que médical et statistique.
1. Society for Ethics in Egg Donation and Surrogacy (SEEDS)
La SEEDS est une organisation à but non lucratif fondée par des professionnels du secteur de la fertilité, dont la mission est de promouvoir des standards éthiques élevés dans le cadre des dons d’ovocytes et des parcours de GPA. Elle établit des lignes directrices pour les agences et les prestataires, encourageant la transparence, le consentement éclairé, et le respect de la diversité des parents d’intention. SEEDS publie également des ressources éducatives destinées aux familles et aux professionnels, contribuant à humaniser et professionnaliser les parcours.
2. Society for Assisted Reproductive Technology (SART)
La SART est l’organisme de référence dans le domaine de la procréation médicalement assistée (PMA) aux États-Unis. Affiliée à l’American Society for Reproductive Medicine (ASRM), elle regroupe plus de 90 % des cliniques américaines de fertilité et publie des rapports annuels détaillés sur les taux de réussite des FIV, GPA et autres techniques. Chaque clinique membre doit répondre à des exigences strictes de qualité, de traçabilité des données, et de conformité médicale.
La SART permet également aux patients de comparer les établissements sur la base de données fiables, facilitant ainsi des choix éclairés pour les futurs parents.
🔗 sart.org
3. Centers for Disease Control and Prevention (CDC)
Le CDC, bien connu pour son rôle de surveillance épidémiologique, collecte et analyse également des données sur la PMA et la GPA à travers son Assisted Reproductive Technology (ART) Surveillance Program. Cette base nationale recense chaque année des milliers de cycles de FIV réalisés aux États-Unis. Entre 1999 et 2013, le CDC estime que plus de 18 400 enfants sont nés grâce à la GPA gestationnelle.
Les statistiques issues du CDC sont fondamentales pour mesurer l’évolution des pratiques, identifier les profils de patients, évaluer les taux de réussite, et orienter les politiques de santé reproductive.
4. American Society for Reproductive Medicine (ASRM)
L’ASRM est l’organisation mère de la SART. Elle établit les standards cliniques et éthiques de la médecine reproductive aux États-Unis. Elle produit des recommandations médicales encadrant la FIV, la conservation des gamètes, les dons, la GPA, et le suivi psychologique des parties prenantes. L’ASRM joue un rôle fondamental dans l’évolution des pratiques et dans la reconnaissance de la diversité des configurations familiales.
🔗 asrm.org
5. Men Having Babies (MHB)
Bien que n’étant pas un organisme médical, Men Having Babies est une association internationale à but non lucratif qui accompagne les hommes gays souhaitant fonder une famille via la GPA. Elle propose un répertoire mondial de prestataires accrédités, des conférences éducatives, des conseils juridiques et des guides pratiques. Elle milite également pour l’accessibilité éthique de la GPA à l’échelle mondiale.
La GPA aux États-Unis : une expertise de plus de trois décennies
La première GPA légalement encadrée aux États-Unis remonte à 1985. Depuis, le pays a vu naître des dizaines de milliers d’enfants via cette méthode, dans un cadre toujours plus sécurisé et professionnalisé.
Entre 1999 et 2013, plus de 18 400 enfants sont nés par GPA gestationnelle selon les données du Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Le recours à la GPA continue de croître chaque année, porté par la confiance des parents d’intention et l’efficacité des protocoles.
Selon le Centers for Disease Control and Prevention (CDC), entre 7 000 et 8 000 enfants naissent chaque année aux États-Unis grâce à la GPA, témoignant de la maturité et de l’efficacité du système américain.

Une médecine reproductive à la pointe
Les États-Unis disposent de l’un des systèmes de santé les plus avancés au monde dans le domaine de la reproduction assistée. Les cliniques de fertilité accréditées y intègrent les dernières innovations technologiques, avec des taux de succès qui dépassent souvent ceux observés ailleurs.
Focus sur la FIV aux États-Unis
La fécondation in vitro (FIV) est au cœur des parcours de GPA. Elle est généralement réalisée avec les gamètes des parents d’intention ou avec don d’ovocytes et/ou de sperme. La plupart des cliniques proposent le dépistage génétique préimplantatoire (PGT-A) pour sélectionner les embryons les plus viables, augmentant les chances de grossesse et réduisant les risques.
💡 Taux moyen de succès d’une FIV aux USA dans le cadre d’une GPA : 75 % de naissances vivantes par transfert d’embryon unique, selon les données de la Society for Assisted Reproductive Technology (SART).
📌 Organisme clé : La SART est l’organisme de référence qui certifie les cliniques de fertilité américaines, publie les taux de réussite, et garantit la transparence des pratiques.
Le marché américain de la fécondation in vitro (FIV) est en pleine expansion, avec une valeur estimée à 5,76 milliards de dollars en 2024 et une projection à 10,7 milliards de dollars d’ici 2035.

La GPA aux États-Unis : une organisation structurée autour des parents
Les États-Unis ont su construire un véritable écosystème autour de la GPA. Il ne s’agit pas d’une simple prestation médicale, mais d’un accompagnement global.
Les agences spécialisées orchestrent chaque étape : sélection des mères porteuses, coordination médicale et juridique, accompagnement émotionnel, logistique des séjours, etc. Des avocats dédiés garantissent la validité et la personnalisation des contrats, souvent adaptés aux exigences internationales.
Des profils de parents d’intention variés
L’un des atouts majeurs du système américain est sa grande inclusivité. Contrairement à de nombreux pays où l’accès à la GPA est réservé aux couples hétérosexuels mariés, les États-Unis accueillent une diversité de projets parentaux :
- Femmes célibataires
- Couples de femmes
- Couples d’hommes
- Couples hétérosexuels en situation d’infertilité
Chaque profil bénéficie d’un accompagnement spécifique, avec des solutions adaptées à sa situation familiale, médicale et budgétaire.

Comparaisons internationales : pourquoi les États-Unis s’imposent
| Critère | États-Unis | France (interdite) | Canada | Ukraine (fermée aux étrangers) | 
|---|---|---|---|---|
| Légalité GPA rémunérée | Oui (certains États) | Non | Non | Oui (limité) | 
| Pré-birth orders | Oui | Non | Non | Non | 
| Taux de succès FIV (GPA) | 75 % | – | 60-65 % | 50-60 % | 
| Accès pour tous les profils | Oui | Non | Oui | Non (hétéros uniquement) | 
| Réseau d’agences spécialisées | Très développé | Aucun | Modéré | Variable | 
La GPA aux États-Unis : un choix de raison, mais aussi de cœur
La GPA aux États-Unis ne se résume pas à une procédure médicale. Elle incarne un modèle d’expertise, de transparence et de respect. Grâce à un cadre légal progressiste, des pratiques éthiques encadrées et des infrastructures de niveau international, les États-Unis ont su devenir le pays de référence pour les futurs parents du monde entier.
Pour celles et ceux qui envisagent la GPA comme une voie vers la parentalité, les États-Unis offrent aujourd’hui la plus grande sécurité juridique, médicale et humaine.

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