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La gestation pour autrui : une pratique encadrée, au cœur des enjeux contemporains

La gestation pour autrui (GPA), parfois désignée sous l’expression « maternité de substitution », désigne une situation dans laquelle une femme accepte de porter un enfant pour le compte de tiers — généralement un couple ou une personne seule — qui en deviendront les parents légaux après la naissance. Cette pratique, bien que médicalement éprouvée depuis les années 1980, demeure l’objet de débats éthiques, juridiques et philosophiques profonds.

En France, la GPA est interdite par la loi depuis 1994 (article 16-7 du Code civil). Elle est considérée comme contraires à l’ordre public, car assimilée à une forme de marchandisation du corps humain. Cependant, cette position nationale contraste fortement avec celle d’autres pays comme les États-Unis, le Canada, ou la Grèce, qui l’autorisent sous conditions strictes. Ce décalage juridique engendre parfois une situation paradoxale pour les familles françaises ayant eu recours à une GPA à l’étranger : leurs enfants sont aujourd’hui reconnus, mais le processus reste semé d’embûches.

Selon une étude de l’INED (2023), on estime à plus de 400 enfants nés chaque année par GPA à l’étranger pour des parents français. Un chiffre en constante hausse depuis la fin des années 2010, en raison notamment de la facilitation de la reconnaissance à l’état civil après les arrêts de la Cour de cassation (2019) et les recommandations de la CEDH.

La gestation pour autrui cristallise donc à la fois les espoirs de parentalité pour des personnes confrontées à une infertilité utérine absolue ou à des modèles familiaux non reconnus par les lois nationales, et les inquiétudes liées à la bioéthique, à la vulnérabilité des femmes, ou aux dérives commerciales.

La législation sur la GPA en France et à l’étranger

Entre interdiction nationale et reconnaissance internationale : la GPA face au droit

En France, la gestation pour autrui (GPA) demeure formellement interdite. L’article 16-7 du Code civil stipule ainsi que « tout contrat portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d’autrui est nul ». Ce cadre légal s’inscrit dans une logique bioéthique fondée sur deux principes : l’indisponibilité du corps humain et la non-patrimonialité de la filiation.

Toutefois, depuis les années 2010, le droit français a progressivement évolué, sous la pression d’arrêts rendus par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). En 2019, la Cour de cassation a admis la possibilité de reconnaître en France la filiation d’enfants nés de GPA à l’étranger, notamment aux États-Unis et au Canada, dès lors qu’un jugement étranger établit cette filiation légalement.

Ainsi, si la pratique demeure proscrite sur le territoire national, les enfants nés par GPA à l’étranger peuvent être reconnus comme les enfants de leurs parents d’intention, dans le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant.

Panorama international : des approches contrastées

La diversité des législations mondiales en matière de GPA témoigne de la complexité éthique et culturelle du sujet. On peut schématiquement distinguer trois grands groupes de pays :

  • Pays autorisant la GPA commerciale et/ou altruiste :
    • États-Unis (notamment Californie, Nevada, Illinois) : GPA commerciale légale, encadrée par contrat ; accès possible aux étrangers.
    • Canada : GPA altruiste encadrée ; interdiction de toute rémunération, mais remboursement des frais autorisé.
    • Grèce et Géorgie : GPA accessible aux étrangers, sous conditions médicales et juridiques.
  • Pays interdisant explicitement la GPA :
    • France, Allemagne, Italie, Espagne : la GPA est considérée comme contraire à l’ordre public.
  • Pays tolérant la GPA mais sans encadrement clair :
    • Certains pays d’Europe de l’Est, d’Asie ou d’Amérique latine présentent des zones grises légales, propices aux dérives (ex. Ukraine avant-guerre).
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Un vide juridique en Europe ?

L’absence d’harmonisation des législations sur la GPA au sein de l’Union européenne crée des tensions croissantes. En 2022, le Parlement européen a ainsi adopté une résolution appelant à la reconnaissance automatique des droits parentaux dans tous les États membres, quelle que soit l’origine du mode de conception de l’enfant. (Source : Parlement européen, Résolution P9_TA(2022)0297)

Cette dynamique européenne pourrait aussi à terme influencer le droit français, encore fortement clivé sur le sujet.

Dans quels pays la gestation pour autrui est-elle autorisée ? Conditions, accès et cadre juridique

Une géographie contrastée de la GPA à l’échelle mondiale

Si la gestation pour autrui reste un sujet juridiquement sensible et inégalement encadré dans le monde, certains pays se sont dotés de lois claires, précises et protectrices, tant pour les parents d’intention que pour les mères porteuses.

La législation varie fortement selon les pays, et les conditions d’accès à la GPA dépendent souvent de critères tels que :

  • la nationalité ou la résidence des futurs parents,
  • la nature du lien conjugal (mariage, PACS, concubinage),
  • la configuration familiale (homosexuelle, hétérosexuelle, célibataire),
  • et bien sûr, le caractère altruiste ou rémunéré de la GPA.

Tableau comparatif des principaux pays autorisant la GPA

PaysStatut légalType de GPAAccès aux étrangersConditionsPrix moyen (€)
États-Unis (ex. Californie)LégaleCommercialeOuiAccord juridique devant notaire, accompagnement psychologique obligatoire100 000 – 140 000
CanadaLégaleAltruisteOuiGPA sans rémunération ; remboursement des frais autorisé60 000 – 80 000
GrèceLégaleAltruiste encadréeOui (UE)Autorisation judiciaire préalable ; suivi médical complet65 000 – 75 000
UkraineLégaleCommercialeOuiInterdit aux couples homosexuels et femmes seules ; suspendue en temps de guerre40 000 – 60 000
GéorgieLégaleCommercialeOuiGPA ouverte aux couples hétéros mariés45 000 – 55 000
Royaume-UniLégaleAltruisteNon (sauf résidents)GPA uniquement entre résidents ; reconnaissance post-natale25 000 – 40 000
FranceInterditeNullité juridique de tout contrat de GPA

Tendance mondiale : de plus en plus de pays encadrent la GPA

Plusieurs États qui, naguère, toléraient la GPA sans cadre légal clair, ont désormais durci ou structuré leur législation, à l’instar du Népal, de l’Inde ou de la Thaïlande, qui ont restreint l’accès aux étrangers face à des abus signalés.

En parallèle, des pays comme la Colombie, le Portugal ou l’Afrique du Sud avancent aussi vers un encadrement progressiste et éthique, misant sur la transparence et la protection des femmes.

La GPA aux États-Unis : le modèle de référence ?

Dans les classements internationaux, les États-Unis — et notamment la Californie — font figure de modèle juridique et médical. Le cadre y est ainsi très protecteur, les agences sont agréées, les contrats juridiquement opposables et les cliniques dotées d’outils de pointe. En 2023, selon la SART (Society for Assisted Reproductive Technology), plus de 2 000 GPA y ont été menées à terme, dont plus de 400 pour des parents français. (source : www.sart.org)

Infertilité et recours à la GPA : pour qui, pourquoi ?

La gestation pour autrui (GPA) constitue une solution médicale et éthique face à des formes d’infertilité irréversibles. Elle s’adresse en priorité aux personnes dont l’utérus est absent ou non fonctionnel – en raison d’une pathologie (syndrome de Rokitansky, cancer, endométriose sévère), d’un accident ou d’une malformation congénitale. Les femmes ayant subi une hystérectomie ou des échecs répétés en FIV (fécondation in vitro) peuvent également envisager ce parcours.

Mais la GPA ne concerne pas uniquement les femmes en couple hétérosexuel. Elle s’adresse également aux femmes célibataires, aux couples d’hommes et, dans certains pays comme les États-Unis ou le Canada, à tout adulte juridiquement apte à devenir parent, indépendamment de son orientation sexuelle ou de son statut marital.

Selon une étude publiée par la CDC (Centers for Disease Control and Prevention), près de 1 enfant sur 6 né par GPA aux États-Unis est accueilli par un couple homosexuel. En France, où la GPA reste interdite, de nombreux parents d’intention se tournent vers des pays encadrant juridiquement cette pratique pour réaliser leur projet parental en toute sécurité.

La GPA n’est donc pas un “choix de confort” comme on l’entend parfois, mais bien une réponse encadrée à un empêchement médical ou biologique à porter un enfant, dans un cadre réfléchi, éthique et contractualisé.

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Combien coûte une gestation pour autrui ? Décryptage complet des frais liés à la GPA

Un investissement conséquent, mais encadré dans les pays réglementés

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Le prix d’une gestation pour autrui varie fortement selon le pays, le type de GPA (altruiste ou commerciale), les services inclus et les garanties juridiques apportées. En 2024, le budget moyen d’une GPA aux États-Unis se situe entre 100 000 € et 140 000 €, tandis qu’une GPA en Ukraine ou en Géorgie peut osciller entre 40 000 € et 60 000 €.

Ce budget n’est pas une simple somme forfaitaire : il se compose notamment de multiples postes, dont certains sont obligatoires (médicaux, juridiques) et d’autres optionnels (services premium, assurances, soutien psychologique).

Détail des principaux postes de dépenses d’une GPA

Poste de dépenseMontant estimatif (USA)Commentaires
Honoraires de la mère porteuse35 000 € – 50 000 €Indemnisation variable selon l’expérience et l’État
Frais médicaux (FIV, grossesse, accouchement)20 000 € – 35 000 €Inclut la FIV, les échographies, le suivi prénatal, l’accouchement
Honoraires d’agence15 000 € – 25 000 €Recherche, coordination, sélection et accompagnement
Honoraires juridiques (parents + porteuse)8 000 € – 12 000 €Rédaction du contrat, ordonnances judiciaires, conseil légal
Assurance médicale (porteuse)5 000 € – 12 000 €Obligatoire dans la plupart des États US
Transport, hébergement, dépenses annexes5 000 € – 10 000 €Déplacements, logement pendant l’accouchement
Coûts annexes : tests, counseling, assurances bébé3 000 € – 6 000 €Pédiatre, assurance nouveau-né, test génétique, cryoconservation
Total estimé (USA)100 000 € – 140 000 €Variable selon les agences et services sélectionnés

Prix GPA : Comparaisons internationales

PaysPrix moyenType de GPARemarques
USA100 000 – 140 000 €Commerciale encadréeGaranties légales, sélection fine des porteuses
Canada60 000 – 80 000 €Altruiste encadréeRemboursements uniquement, pas d’indemnité
Grèce65 000 – 75 000 €Altruiste judiciaireProcédure judiciaire préalable obligatoire
Ukraine40 000 – 60 000 €CommercialeMoins coûteuse mais instabilité actuelle
Géorgie45 000 – 55 000 €CommercialeMoins encadrée juridiquement que les USA

Un coût, mais aussi un cadre protecteur

Dans les pays où la GPA est strictement encadrée, ce coût s’explique par la qualité des soins, la sélection rigoureuse des mères porteuses, les assurances légales et médicales, et la transparence de chaque étape. À l’inverse, des offres low-cost non réglementées peuvent exposer les parents d’intention à des risques juridiques, des abandons de procédure ou des litiges de filiation.

Gestation pour autrui et éthique : quelles questions soulève la GPA ?

Une pratique à la croisée des chemins entre liberté, dignité et responsabilité

La gestation pour autrui ne peut être abordée uniquement sous l’angle juridique ou médical : elle soulève des questions fondamentales touchant à l’éthique, aux droits humains, à la justice sociale et à la perception du corps féminin. Pour certains, elle représente une avancée dans l’accès à la parentalité ; pour d’autres, une dérive marchandisant la maternité.

Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE), dans ses différents avis sur la bioéthique, a souligné la nécessité d’un débat pluraliste et nuancé sur la GPA. Si la France refuse pour l’instant toute légalisation, elle reconnaît cependant la complexité des situations humaines que soulève cette pratique.

La marchandisation du corps, un argument central… mais contesté

Les opposants à la GPA la présentent souvent comme une objectivation de la femme, réduite au rôle de “fournisseur de grossesse”. Cette position est défendue par certains courants féministes, comme le Collectif pour le respect de la personne, qui alerte sur le risque d’instrumentalisation des femmes en situation de précarité. (Voir leur manifeste).

Cependant, cette vision est nuancée par d’autres voix féministes et universitaires, pour qui la GPA peut être une démarche libre, consciente et encadrée, dès lors qu’elle s’inscrit dans un cadre juridique protecteur. Ainsi, dans une étude menée par l’Université de Californie à San Francisco, 93 % des mères porteuses interrogées déclaraient qu’elles referaient ce choix sans hésiter, et 82 % se disaient en paix avec leur rôle.

L’intérêt supérieur de l’enfant : un repère éthique fondamental

Au-delà des considérations liées à la gestation elle-même, le débat éthique s’articule autour de l’intérêt de l’enfant. Est-il acceptable d’accueillir un enfant conçu dans un autre pays, parfois sans cadre clair, et dont la filiation mettra des années à être reconnue ? Peut-on imposer à un enfant un “vide juridique” ou une incertitude sur son origine ?

La jurisprudence européenne, notamment les arrêts de la CEDH, consacre le droit de l’enfant à avoir une filiation reconnue, quel que soit le mode de conception. C’est cette logique qui a guidé les arrêts Mennesson (2014) et Labassee (2014), forçant la France à évoluer sur ce point.

Une GPA éthique est-elle possible ? Les éléments clés selon les experts

Selon l’ONU Femmes (rapport 2021 sur les droits reproductifs), une GPA éthique repose sur :

  • Le libre consentement éclairé de la mère porteuse, sans contrainte financière ;
  • Un encadrement juridique clair et bilatéral ;
  • Un suivi médical et psychologique complet ;
  • La garantie des droits de l’enfant, y compris l’accès à ses origines.

Des modèles comme ceux du Québec ou du Canada anglophone tendent vers cette approche : GPA non rémunérée, mais sécurisée juridiquement, avec convention prénatale, médiation, et reconnaissance automatique de la filiation.

Comment se déroule une gestation pour autrui ? Étapes, durée et accompagnement

Un parcours complexe, encadré et profondément humain

La gestation pour autrui est un projet de vie à part entière. Elle implique un engagement fort, à la fois émotionnel, juridique et logistique, de la part des parents d’intention, de la mère porteuse, mais aussi de l’ensemble des professionnels impliqués (cliniciens, avocats, coordinateurs). Si les étapes peuvent varier d’un pays à l’autre, le processus suit généralement une chronologie précise, dont la durée moyenne s’étale entre 12 et 24 mois.

Les grandes étapes d’un parcours GPA

  1. Choix du pays et de l’agence
    • Les futurs parents sélectionnent un pays autorisant la GPA (ex : États-Unis, Canada, Grèce), souvent avec l’aide d’une agence spécialisée. Celle-ci accompagne ensuite tout le parcours, de la mise en relation à la coordination médicale et juridique.
  2. Sélection de la mère porteuse
    • Après entretien, tests psychologiques et médicaux, une mère porteuse est proposée. La compatibilité humaine et la transparence des attentes sont primordiales.
    • Dans les pays bien encadrés (ex. Californie), les mères porteuses sont souvent déjà mères elles-mêmes, en parfaite santé et suivies par des psychologues.
  3. Signature de la convention de GPA
    • Un contrat juridique est établi, signé par toutes les parties, parfois validé par un juge (ex : au Canada ou en Grèce). Il prévoit notamment :
      • la répartition des responsabilités,
      • les modalités d’indemnisation (si autorisé),
      • la filiation post-natale,
      • la gestion des aléas médicaux ou personnels.
  4. Procédure médicale et transfert embryonnaire
    • La future grossesse débute par une fécondation in vitro (FIV), souvent avec les gamètes du ou des parents d’intention, parfois avec don d’ovocytes ou de sperme.
    • Une fois l’embryon obtenu, celui-ci est implanté chez la mère porteuse.
    • Les cliniques spécialisées, notamment aux États-Unis, utilisent des technologies avancées comme l’EmbryoScope ou le PGT-A pour optimiser les taux de succès.
  5. Suivi médical de la grossesse
    • Le suivi est généralement pris en charge par des obstétriciens locaux.
    • La communication entre parents et mère porteuse peut être régulière, par visio ou messagerie sécurisée, selon les accords initiaux.
  6. Accouchement, naissance et reconnaissance légale
    • L’enfant naît dans le pays de la mère porteuse, souvent dans un établissement choisi à l’avance.
    • La filiation est établie soit à la naissance, soit par jugement post-natal, selon les législations locales.
    • Un retour en France est ensuite organisé avec l’aide d’avocats spécialisés, pour l’inscription à l’état civil ou la transcription de l’acte de naissance.

Durée du processus de GPA et points d’attention

ÉtapeDurée estimée
Recherche et sélection agence1 à 2 mois
Match avec mère porteuse1 à 3 mois
Démarches juridiques2 à 4 mois
FIV et implantation1 à 2 mois
Grossesse9 mois
Reconnaissance légale & retour1 à 3 mois après naissance

🔎 Conseil : Le délai le plus variable concerne la sélection de la mère porteuse, surtout dans les pays à forte demande comme le Canada.

Témoignages de parents et de mères porteuses – la GPA en récits réels

Au-delà du droit et de la médecine : des histoires de vie, de courage et d’amour

La gestation pour autrui ne se résume ni à une procédure juridique, ni à un protocole médical. Pour les parents d’intention comme pour les mères porteuses, elle représente un chemin personnel chargé d’émotions, de décisions difficiles et de liens humains intenses. À travers les témoignages authentiques recueillis dans les pays autorisant la GPA, une constante émerge : la réciprocité du respect et de la confiance.

Couple d’hommes, États-Unis (Californie) : “Nous avons fondé notre famille avec elle, pas sans elle”

Julien et Thomas, Français, ont eu recours à une GPA à Los Angeles en 2021. Le couple raconte :

“Nous avons d’abord hésité longtemps. Mais en rencontrant Michelle, notre mère porteuse, nous avons compris que cette femme faisait un vrai choix, librement. On a partagé les échographies, les doutes, les larmes parfois. Notre fille est née en octobre. Michelle était là, à la maternité, souriante. Nous avons fondé notre famille avec elle, pas sans elle.”

Ce type de relation, qualifiée d’éthique et coopérative, est fréquent dans les États américains où la GPA est strictement encadrée. D’après une étude de la SART, près de 70 % des parents d’intention restent en contact régulier avec leur mère porteuse après la naissance (source).

Mère porteuse au Canada : “C’était mon choix. J’ai déjà mes enfants. J’ai donné une chance à d’autres.”

Angela, 38 ans, infirmière au Québec, a porté deux fois des enfants pour des couples homosexuels, dans un cadre altruiste (aucune rémunération autorisée au Canada).

“Les gens pensent qu’on est influencées, mais c’est faux. Il faut être déjà maman, en bonne santé, suivie psychologiquement. Je voulais aider. Et mes enfants sont fiers de moi. Je ne l’ai pas fait pour l’argent. Juste pour que d’autres puissent vivre ce bonheur.”

Le modèle canadien repose sur des valeurs de solidarité et de transparence. Il exige notamment une évaluation éthique et une entente légale détaillée, validée par les tribunaux.

Femme seule, GPA en Grèce : “C’était le seul moyen d’être mère, sans compromis”

Émilie, 42 ans, souffrait d’une insuffisance utérine irréversible. En 2022, elle a pu accéder à la GPA en Grèce, pays où la procédure est autorisée pour les femmes seules sous conditions médicales.

“Je me suis battue contre les jugements, les incompréhensions. Mais tout était encadré, l’agence m’a soutenue du début à la fin. J’ai rencontré Eleni, la mère porteuse. Ensemble, on a construit un lien de respect. Aujourd’hui, je suis maman. C’est tout ce qui compte.”

Ce témoignage illustre une réalité croissante : la GPA devient aussi un recours pour des femmes seules, quand toutes les autres options ont échoué. Selon Growing Families, près de 18 % des GPA réalisées en Grèce en 2023 concernaient des femmes non mariées.

Pourquoi ces témoignages comptent

Loin des caricatures, ces récits rappellent que la GPA, quand elle est encadrée, choisie et accompagnée, peut être une solution humaine, équilibrée et respectueuse de chacun. Ils permettent de briser les tabous, de répondre aux peurs infondées et de montrer la diversité des profils concernés : couples homosexuels, hétérosexuels, femmes seules, avec ou sans recours à un don d’ovocytes.

Questions fréquentes sur la gestation pour autrui (FAQ)

🔸 La gestation pour autrui est-elle légale en France ?

Non. La GPA est interdite en France par l’article 16-7 du Code civil. Tout contrat visant à confier une grossesse à une tierce personne est réputé nul. Cependant, les enfants nés de GPA à l’étranger peuvent être reconnus en droit français, si la filiation est légalement établie dans le pays de naissance.

🔸 Combien coûte une GPA ?

Le coût d’une GPA varie selon le pays et le type d’encadrement juridique.

  • États-Unis : 100 000 à 140 000 €, avec indemnisation, assurance, accompagnement complet
  • Canada (altruiste) : 60 000 à 80 000 €
  • Grèce : 65 000 à 75 000

Les coûts couvrent les soins médicaux, les frais juridiques, les indemnités de la mère porteuse (lorsque autorisées), les assurances, les déplacements, etc.

🔸 Peut-on choisir la mère porteuse ?

Dans les pays encadrant légalement la GPA (comme les États-Unis ou le Canada), les parents d’intention participent au processus de “matching. Les mères porteuses sont sélectionnées sur des critères médicaux, psychologiques et éthiques. Le lien de confiance est essentiel et souvent construit dès les premiers échanges.

🔸 Est-ce que la mère porteuse peut garder l’enfant ?

Dans les pays où la GPA est encadrée (Californie, Illinois, etc.), les droits des parents d’intention sont établis avant la naissance par un contrat juridiquement reconnu. La mère porteuse n’a donc aucun droit parental une fois le processus engagé. C’est l’un des piliers de la sécurité juridique des GPA bien encadrées.

🔸 Qui a recours à la GPA ?

La GPA s’adresse à différents profils :

  • Couples hétérosexuels confrontés à une infertilité utérine
  • Femmes seules dans l’incapacité de porter un enfant
  • Couples homosexuels masculins
  • Parfois, couples où la grossesse représenterait un risque vital
    Selon Growing Families, plus de 3 000 GPA internationales ont concerné des ressortissants européens en 2023, dont plus de 600 Français.

🔸 Quel pays est le plus sûr pour faire une GPA ?

Les États-Unis sont souvent considérés comme la référence, grâce à :

  • un cadre juridique solide,
  • un encadrement médical de pointe,
  • et une forte expérience (plus de 2 000 GPA par an selon SART).
    Le Canada est aussi très apprécié pour son modèle altruiste, bienveillant et respectueux de toutes les parties.

🔸 Peut-on faire une GPA en Europe ?

Oui, dans certains pays comme :

  • Grèce : GPA légale sous conditions médicales, ouverte aux ressortissants européens
  • Royaume-Uni : GPA légale pour les résidents, mais altruiste uniquement
  • Portugal : GPA autorisée dans certains cas médicaux, encadrement en évolution

Mais dans la majorité des pays de l’Union européenne, la GPA demeure interdite (France, Allemagne, Italie, etc.).

Une démarche encadrée, humaine et possible

La gestation pour autrui : un chemin exigeant, mais réalisable et porteur d’espoir

Il apparaît clairement qu’une GPA bien encadrée, dans un pays où le droit protège toutes les parties, peut offrir une voie éthique, sûre et respectueuse pour devenir parent.

Que vous soyez un couple, une femme seule ou un homme ayant le désir profond d’avoir un enfant, sachez que des solutions existent. Chaque parcours est unique, mais vous n’êtes pas seul.

Pourquoi choisir un accompagnement sérieux et personnalisé ?

Parce que le choix d’une GPA ne se limite pas à une destination. Il implique :

  • Un choix éclairé du pays et de la clinique ;
  • Une connaissance des enjeux juridiques et médicaux ;
  • Un accompagnement humain, pour vous et pour la mère porteuse ;
  • Et surtout, une vision à long terme, pour garantir le bien-être de l’enfant.

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