Dans cet article nous vous expliquons :
- La définition d’une mère porteuse aux États-Unis
- Les exigences pour selectionner une mère porteuse américaine
- Les conditions médicales pour devenir femme porteuse aux USA
- Le rôle des différents acteurs de la gestation pour autrui aux États-Unis
- Le processus de sélection des mères porteuses aux USA
Vous vous êtes déjà demandé ce qu’il en était de la procédure d’approbation et de sélection d’une mère porteuse aux Etats-Unis? Si c’est le cas, vous n’êtes pas les seuls.
En fait, un nombre croissant de femmes américaines envisagent cette possibilité comme une expérience de vie unique et se demandent si leur profil pourrait convenir. De l’autre côté, les parents d’intention ont besoin d’être rassurés sur le sérieux de la procédure de sélection des mères porteuses.
Dans l’ensemble, il faut autant de temps pour trouver ou pour devenir une mère porteuse aux États-Unis. Car le processus de sélection dès mères porteuses aux États-Unis est relativement approfondi. Le chemin vers la gestation pour autrui aux usa peut en effet être long pour les candidates. Mais pour ces femmes, la joie d’aider les autres à fonder leur propre famille vaut bien le temps qu’elle peuvent consacrer à ce projet et vaut plus que la compensation financière auquelle elles ont droit.
Donc, si vous êtes curieux de savoir ce qu’il faut pour être une mère porteuse aux Etats-Unis, voici comment cela se passe lorsque vous travaillez avec une agence de femmes porteuses aux États-Unis.
Être une mère porteuse aux États-Unis : Ce que c’est réellement !
La mission d’une mère porteuse est simple sur le papier. Mais la réalité est tout sauf élémentaire.
Lorsque l’infertilité est révélée, la gestation pour autrui aux États-Unis est un moyen pour les couples ou les personnes seules de réaliser quelque chose qu’ils n’auraient jamais cru possible : élever des enfants dans un foyer heureux.
Le rôle principal d’une mère porteuse est donc de porter l’enfant à terme et de mettre au monde un nouveau-né en bonne santé. Aux États-Unis, la mère porteuse reçoit en contre-partie de cet engagement une compensation financière.
Il est intéressant de noter que la GPA est, par ailleurs, une pratique socialement acceptée aux USA.
Certaines mères porteuses aux États-Unis s’engagent dans cette voie par altruisme, par bonté et compassion. Par exemple, une sœur peut accepter de devenir la mère porteuse de la femme de son frère si le couple ne parvient pas à concevoir un enfant par lui-même.
Une grossesse de substitution n’est pas vraiment différente d’une grossesse normale. A l’exception de la technologie de reproduction assistée et des médicaments de fertilité. Fondamentalement, une mère porteuse gestationnelle donne naissance à un enfant, fécondé avec le matériel génétique des parents d’intention au lieu du matériel génétique de la mère porteuse.
Les mères porteuses aux États-Unis peuvent également être soumises à davantage d’examens et de contrôles médicaux pendant la grossesse. Mais la gestation se déroule de la même manière qu’une grossesse ordinaire.
Quelles sont les conditions de base pour devenir mère porteuse aux Etats-Unis?
Les agences de femmes porteuses sélectionnent les candidates en fonction de critères légaux, médicaux, psychologiques et socio-économiques. Les qualifications requises pour devenir une mère porteuse aux États-Unis vont de la vérification des antécédents criminels à l’examen de la santé reproductive. C’est donc une vaste enquête que les agences mènent en amont avant d’approuver un profil.
Passons en revue l'ensemble de ces critères !
1. Conditions légales pour devenir mère porteuse aux USA
- la candidate mère porteuse doit résider dans un état où la gestation pour autrui est légale est légale. Six états de l’Union ne réunissent pas ces conditions. Par ailleurs si les parents d’intention sont étrangers, la GPA n’est pas possible dans l’état de New York.
- la candidate mère porteuse doit être majeure.
- Elle doit avoir un casier judiciaire vierge.
2. Conditions médicales à la GPA aux Etats-Unis
Chaque femme a le droit de porter ses enfants et ce malgré certaines conditions médicales bénignes qui pourraient compliquer la grossesse. La grossesse n’est déconseillée médicalement que dans un nombre de cas limités.
Mais pour porter l’enfant d’un autre, la femme porteuse ou gestatrice se doit d’avoir une meilleure condition physique que si elle portait ses propres enfants. L’examen médical est donc très poussé.
On peut noter comme critères de base de :
- N’avoir aucun antécédent de toxicomanie ou d’alcoolisme
- Avoir un indice de masse corporelle compris entre 18 et 32. Donc, ne pas être obèse.
- Un délai d’au minimum six mois après le dernier accouchement
- Des antécédents reproductifs sains dans l’ensemble
- Ne pas fumer et ne pas vivre avec des fumeurs actifs à cause du risque élevé d’exposition au tabagisme passif pour l’enfant à naitre).
- Avoir entre 21 et 40 ans.
Commentaires :
- la limite de 40 ans peut paraitre arbitraire et assez éloignée par rapport à l’optimum de fertilité des femmes. Mais il faut se souvenir que la mère porteuse n’est pas liée génétiquement à l’embryon implanté.
- Les agences de maternité de substitution effectuent un examen préliminaire du dossier médical de la candidate mère porteuse. Cependant, la responsabilité de valider médicalement le profil de votre candidate mère porteuse revient à la clinique de fertilité (FIV) et au ou à la gynécologue-obstétricien(ne) qui créera les embryons et effectuera le transfert d’embryon.
3. Critères psychologiques aux femmes porteuses
La femme porteuse doit déjà avoir donné naissance à ses propres enfants.
C’est une dimension psychologique essentielle. Elle doit avoir expérimenté la grossesse et la maternité pour savoir si elle est capable psychologiquement de porter pour des parents d’intention. Cette volonté ne peut pas être théorique.
Parallèlement, les candidates font l’objet d’une évaluation psychologique pour s’assurer qu’elles comprennent l’ensemble du programme et du parcours de gestation pour autrui. Et qu’elles se sentent prêtes à faire face psychologiquement à une expérience qui peut être très heureuse comme jalonnée de moments plus durs à vivre.
Soutien moral pour les femmes porteuses
Les agences de mères porteuses ne portent pas de jugement sur la configuration familiale du foyer de la mère porteuse. Celle-ci peut être célibataire, en couple avec un homme ou une femme, mariée, divorcée, veuve. Ce n’est pas la question que se posent les agences. Le plus important est qu’elle dispose d’un soutien matériel, émotionnel immédiat et à proximité. Par exemple, une candidate mère porteuse, déjà maman solo de ses propres enfants, peut vivre à proximité de sa famille lui procurant toute l’aide dont elle a besoin quand cela est nécessaire.
4. Conditions économiques retenues par les agences
Les mères porteuses aux Etats-Unis sont-elles pauvres ?
Non. Les futures mères porteuses doivent disposer de revenus réguliers (autre que la compensation prévue par la GPA) pour être en mesure de devenir mère porteuse.
- Si les mères porteuses sont célibataires, disposent-elles d’un travail stable et rémunérateur leur permettant de vivre décemment ?
- Si les mères porteuses ne travaillent pas, qu’elles vivent en couple ou soient dans une situation de mère au foyer, l’agence s’assure également de la stabilité économique du foyer. D’où proviennent leurs revenus ? Sont-ils suffisants pour l’ensemble de la famille ?
La compensation attribuée aux femmes porteuses n’est pas un salaire. La compensation n’est pas destinée à payer des factures et les courses de première nécessité.
A la croisée des chemins entre conditions économiques et conditions médicales, le travail de la mère porteuse doit être compatible avec une grossesse. Si cette dernière est peintre en bâtiment, est-elle en contact avec des substances toxiques qui pourraient affecter le développement du foetus ?
La vie aux Etats-Unis peut être dure. Perte d’emploi, catastrophes naturelles, problèmes de santé. Il n’y a pas beaucoup de filet de sécurité pour faire face à l’imprévu. La solidarité de la famille et de la communauté est un aspect essentiel dans la stabilité d’un foyer américain.
Il est donc également important pour l’agence de bien comprendre le système de soutien familial en place autour des mères porteuses aux Etats-Unis. La famille de la mère porteuse est-elle au courant de son projet ? La soutient-elle dans cette démarche de GPA ? Vit-elle à proximité de la mère porteuse ? A défaut, la mère porteuse a-t-elle des ami(e)s à proximité qui peuvent l’aider et la soutenir en cas de coup dur ?
En savoir plus sur le contrat d’assurance santé dans le cadre d’une gpa aux Etats-Unis
Quelles sont les motivations des mères porteuses américaines ?
Il ne faut pas nier que la rétribution proposée est un élément attrayant, parfois décisif dans la motivation de certaines mères porteuses. Comme l’illustre le témoignage de Myriam, mère porteuse, certaines agences ont tendance à développer cet avantage financier pour convaincre ou séduire les candidates. D’autres agences de femmes porteuses font le choix inverse. Elles proposent des packages de compensation financière standard pour couvrir leurs frais. Mais vont aussi plus loin dans leur processus de sélection des candidates : elles cherchent à sélectionner celles pour qui les motivations altruistes et bénévoles sont plus importantes que les motivations financières.
Qui décide de qui devient une mère porteuse ?
Une fois passé cette véritable enquête, reste la question de savoir qui choisit et décide? Quatre feux tricolores jalonnent le chemin à parcourir avant qu’une femme devienne gestatrice pour le compte de parents d’intention.
L’agence de femmes porteuses
Hors GPA dite indépendante, le rôle des services des agences de femmes porteuses est essentiel. En effet, elles sont en charge d’aider puis de guider toutes les parties prenantes à travers le processus de GPA. Dans le cas précis, les agences s’occupent du processus de sélection des candidates pour devenir mères porteuses, en vérifiant les critères susmentionnés.
Certaines agences vont plus loin et cherchent à s’assurer au maximum de l’aptitude médicale des donneuses en analysant en détail leurs dossiers médicaux.
Il est de la responsabilité et du devoir éthique des agences de vérifier l'ensemble des critères que nous avons mentionné plus haut.
La clinique de fertilité
SI certaines agences de femmes porteuses réalisent un travail important en amont pour vérifier l’aptitude physique des candidates à devenir mère porteuse, la validation médicale officielle et finale est de la responsabilité de la clinique de fertilité. L’ensemble de leur dossier médical est transféré à la clinique pour une revue complète et favorable. Les candidates devront s’y déplacer pour effectuer une visite médicale complète.
Les parents d’intention
Certains parents d’intention souhaitent que l’agence prenne les devants lorsque vient le temps d’avoir recours et de choisir une mère porteuse aux usa. Mais d’autres préfèrent une expérience plus concrète et jouent un rôle très actif durant le processus de sélection. Les futurs parents peuvent aussi demander l’éclairage de leur avocat si un point du dossier de la candidate ne semble pas clair, ou semble problématique ( adoption, filiation).
Il est certain que le choix de la mère porteuse dépend en fin de compte de ce que les parents d’intention pensent être le mieux pour leur future famille. Cependant leur choix n’est pas à sens unique.
Les candidates elles-mêmes
En outre, les mères porteuses sont libres de demander et choisir pour quelles familles elles souhaitent réaliser une GPA et peuvent se rétracter à tout moment jusqu’à la signature du contrat et le transfert d’embryon.
Tout comme les parents d’intention, les candidates à la gestation pour autrui peuvent choisir en fonction de leurs affinités.
- Ont-elles envie de beaucoup communiquer avec les parents d’intention ? Le « feeling » passe-t-il bien ?
- Tout comme les parents d’intention, certains choix peuvent être totalement discrétionnaires. Ainsi, les mères porteuses choisissent aussi la configuration familiale des parents d’intention (célibataires, mariés, hétéro, LGBTQ+), et au don d’ovocyte (le cas échéant).