Le discours sur la GPA du Pape François, plus tôt cette année, appelant à une interdiction mondiale de la gestation pour autrui, a suscité de nombreuses discussions.
L’Église catholique, tout en condamnant la maternité de substitution comme une violation de la dignité humaine, a souligné les risques d’exploitation des femmes vulnérables. Toutefois, il est essentiel de différencier les contextes internationaux de cette pratique. Aux États-Unis, la gestation pour autrui est légale, éthique et fortement réglementée. Protégeant ainsi les droits des parents d’intention et des mères porteuses.
Réponses aux préoccupations en matière de GPA soulevées par le Pape
1. Motivations des mères porteuses
Le Pape a exprimé des préoccupations sur l’exploitation des femmes en situation de précarité. Cependant, d’après les enquêtes menées aux États-Unis, la principale motivation des mères porteuses est d’« aider une famille dans le besoin », une démarche majoritairement altruiste. Aux États-Unis, la gestation pour autrui ne cible pas pourtant pas les femmes vulnérables. Au contraire, les mères porteuses sont souvent financièrement stables et ont un niveau d’éducation supérieur à la moyenne.
2. Stéréotypes sur les mères porteuses
Un des stéréotypes courants est que les mères porteuses sont des femmes pauvres ou vulnérables. Cependant, des données montrent que les mères porteuses américaines dépassent la moyenne nationale en termes de revenus et d’éducation. En 2023, selon une étude sur les revenus des mères porteuses, le revenu moyen combiné des mères porteuses aux États-Unis était de 94 000 dollars, contre 71 000 dollars pour le revenu moyen national. De plus, 46 % des mères porteuses ont un diplôme universitaire de 4 ans ou plus, contre 39,6 % pour la population générale.
Une gestation pour autrui éthique aux États-Unis
1. Un modèle de réglementation
Les États-Unis se distinguent par la réglementation claire et transparente de la GPA. Des agences spécialisées veillent à ce que les droits de toutes les parties impliquées, y compris la mère porteuse et les parents d’intention, soient respectés. Les candidates mères porteuses doivent ainsi répondre à des critères stricts. Notamment en matière de situation financière, garantissant ainsi qu’elles ne sont pas en situation de vulnérabilité.
2. Protection des enfants et des mères
Contrairement à l’idée que la GPA transforme l’enfant en « objet de contrat », aux États-Unis, les processus juridiques sont en place pour protéger les enfants à naître. De plus, les contrats commerciaux garantissent une protection légale et éthique pour la mère porteuse. Rendant ainsi cette pratique sûre et réglementée.
Désaccord avec une interdiction mondiale
L’appel du Pape pour une interdiction universelle de la gestation pour autrui, à cause de pratiques abusives dans certains pays, ne prend pas en compte les réalités des pays où la GPA est réglementée. Aux États-Unis, les femmes qui choisissent de devenir mères porteuses le font dans un cadre législatif qui protège leurs droits et leur santé. Plutôt que d’imposer une interdiction mondiale, il serait plus pertinent de plaider pour une réglementation mondiale. Et ce, afin de prévenir les abus tout en permettant à ceux qui souhaitent fonder une famille de le faire dans des conditions éthiques et sûres.
La gestation pour autrui, lorsqu’elle est réglementée, peut offrir une solution éthique et légale aux couples sans enfants. Tout en protégeant les droits des mères porteuses. Aux États-Unis, cette pratique est un modèle de transparence et de protection. Prouvant donc que la GPA peut être pratiquée de manière sécurisée et respectueuse pour toutes les parties impliquées. Plutôt qu’une interdiction universelle, une réglementation et une surveillance mondiales pourraient résoudre les abus observés ailleurs.
Lire la totalité de l’enquête sur les mères porteuses américaines.
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