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La gestation pour autrui (GPA) est un sujet délicat et controversé en France, où elle est strictement interdite. Pourtant, de nombreux couples français se tournent vers des pays étrangers. Notamment les États-Unis et le Canada, et ce pour réaliser leur rêve de devenir parents grâce à une mère porteuse. Pourquoi ces deux destinations sont-elles privilégiées ?
1. L’interdiction de la GPA en France
En France, la GPA est formellement interdite par la loi, conformément aux principes éthiques qui encadrent la procréation. Selon le Code civil, l’état de mère est établi par l’accouchement, et toute convention sur la gestation pour le compte d’autrui est nulle. Cette interdiction limite considérablement les options pour les couples confrontés à des problèmes d’infertilité ou les couples de même sexe qui souhaitent fonder une famille. Face à cette contrainte légale, beaucoup choisissent ainsi de se tourner vers des pays où la GPA est légalisée et encadrée.

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Réservez votre consultation2. Le cadre juridique favorable des États-Unis et du Canada
2.1. Les États-Unis : un cadre juridique stable et attractif
Aux États-Unis, la GPA est autorisée dans plusieurs États, et un cadre juridique clair encadre la procédure. Des États comme la Californie, le Nevada et le Connecticut sont particulièrement prisés car ils offrent des garanties juridiques solides aux parents d’intention. Les contrats de GPA y sont légaux, et les droits des parents d’intention sont reconnus dès la naissance de l’enfant. Et ce sans besoin de procédures judiciaires supplémentaires. Cette sécurité juridique est aussi un facteur décisif pour de nombreux couples français.
2.2. Le Canada : une option éthique et altruiste
Au Canada, la GPA est également légale. Mais elle se distingue des États-Unis par un modèle strictement altruiste. La mère porteuse ne peut recevoir aucune rémunération. A l’exception des frais liés à la grossesse. Ce cadre attire des couples français qui souhaitent éviter toute connotation commerciale dans leur démarche. Le Canada est également perçu comme un pays où les valeurs éthiques sont respectées, ce qui rassure les parents d’intention.

3. La qualité des soins médicaux et le suivi
3.1. Des cliniques de fertilité à la pointe aux États-Unis
Les États-Unis possèdent certaines des cliniques de fertilité les plus avancées au monde. Les techniques médicales, comme la fécondation in vitro (FIV) et la conservation des embryons, y sont de pointe, garantissant des taux de réussite élevés. Ce niveau de soins attire des couples français en quête d’un accompagnement médical optimal, assurant à la fois la santé de la mère porteuse et le bon déroulement de la grossesse.
3.2. Un suivi médical rigoureux au Canada
Bien que les cliniques canadiennes soient moins nombreuses que celles des États-Unis, elles bénéficient d’une excellente réputation pour la qualité du suivi et l’attention portée à la mère porteuse. Le Canada met également un point d’honneur à offrir un accompagnement psychologique tout au long de la procédure, garantissant que toutes les parties impliquées sont soutenues et informées à chaque étape.

4. Une diversité culturelle et linguistique attractive
4.1. La barrière linguistique réduite
Le fait que les États-Unis et le Canada soient des pays anglophones joue également un rôle clé pour les couples français. Beaucoup d’entre eux maîtrisent suffisamment l’anglais pour communiquer facilement avec les professionnels de la santé et les avocats. De plus, au Canada, la présence d’une population francophone dans des régions comme le Québec permet de surmonter totalement la barrière de la langue pour certains couples.
4.2. Une ouverture à la diversité familiale
Tant aux États-Unis qu’au Canada, la diversité familiale est largement acceptée et reconnue. Les couples homosexuels, par exemple, trouvent dans ces pays un environnement inclusif, où leurs droits en tant que parents sont protégés et respectés. Cette acceptation sociétale renforce leur choix d’aller dans ces pays pour entamer un processus de GPA en toute sécurité.

5. Les coûts et les contraintes financières
5.1. Coûts élevés aux États-Unis, mais sécurisants
Le recours à la GPA aux États-Unis est onéreux. Les coûts peuvent varier entre 100 000 et 150 000 euros, en fonction de l’État et des services inclus. Malgré ce montant élevé, de nombreux couples français sont prêts à investir cette somme en échange de la stabilité juridique et de la qualité des soins offerts. Le coût inclut souvent les frais médicaux, les honoraires juridiques, ainsi que la rémunération de la mère porteuse.
5.2. Une alternative plus abordable au Canada
Le modèle altruiste du Canada, où la rémunération de la mère porteuse est interdite, permet de réduire les coûts liés à la GPA. Les couples français peuvent ainsi s’attendre à des frais totaux avoisinant les 60 000 à 80 000 euros, soit presque la moitié du coût américain. Cependant, la GPA au Canada peut prendre plus de temps, car trouver une mère porteuse altruiste est souvent plus difficile.

6. Les implications éthiques et psychologiques
6.1. La GPA commerciale : un débat éthique aux États-Unis
Le modèle commercial de la GPA aux États-Unis soulève des questions éthiques, tant en France qu’ailleurs. Certains y voient une marchandisation du corps des femmes, notamment dans les États où les mères porteuses reçoivent une compensation financière importante. Toutefois, les États-Unis veillent à encadrer strictement ces pratiques pour éviter tout abus.
6.2. L’approche altruiste du Canada : un modèle plus éthique ?
Le modèle altruiste canadien est souvent perçu comme plus éthique, car il exclut la notion de profit. Cependant, certaines critiques soulignent que l’absence de compensation financière peut également poser des problèmes, en limitant le nombre de femmes prêtes à devenir mères porteuses. Les implications psychologiques, tant pour la mère porteuse que pour les parents d’intention, restent complexes et nécessitent un accompagnement attentif.

Le choix des couples français de privilégier les États-Unis et le Canada pour la GPA repose sur plusieurs facteurs essentiels : la sécurité juridique, la qualité des soins médicaux, la diversité culturelle et la réputation éthique de ces deux pays. Bien que les coûts puissent être prohibitifs, la stabilité et la clarté des procédures dans ces pays rassurent les couples d’intention. En dépit des débats éthiques qui entourent cette pratique, les États-Unis et le Canada apparaissent comme des destinations de confiance pour les Français qui souhaitent fonder une famille via la gestation pour autrui.
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