Femme seule et infertilité : quelles solutions en 2025 ?

Une femme seule et infertile peut-elle encore devenir mère en 2025 ?

Dans une société en pleine mutation familiale, de plus en plus de femmes choisissent de fonder une famille sans partenaire. Certaines s’engagent dans cette démarche avec détermination, conscientes que la parentalité solo est un choix de vie à part entière. Mais pour d’autres, ce projet s’inscrit dans un parcours douloureux : celui d’une infertilité féminine, parfois précoce, souvent inexpliquée, toujours déstabilisante.

En 2025, on estime que près de 15 % des femmes françaises âgées de 35 à 45 ans connaissent des troubles de la fertilité, dont une part croissante sont célibataires source : INSERM. Face à ce double défi — médical et sociétal —, quelles options réelles s’offrent à elles pour devenir mères malgré tout ? La réponse est multiple, nuancée, mais résolument porteuse d’espoir.

💬 Réservez votre consultation gratuite en ligne avec Max, notre coordinateur français !

Réservez votre consultation

Comprendre l’infertilité féminine : entre biologie et injustice

L’infertilité féminine peut résulter de nombreuses causes : troubles de l’ovulation, endométriose sévère, insuffisance ovarienne prématurée, séquelles de maladies infectieuses ou auto-immunes, voire absence congénitale d’utérus. Mais elle peut aussi être idiopathique, c’est-à-dire sans cause identifiée, ce qui la rend d’autant plus difficile à accepter.

Prenons l’exemple d’Élise, 37 ans, cadre dans la communication, célibataire depuis plusieurs années. Après trois inséminations infructueuses en Espagne, puis deux FIV en France, le verdict est tombé : réserve ovarienne très faible, utérus peu réceptif. « J’avais la carrière, la stabilité, le désir… mais plus le corps pour porter un enfant. L’impuissance a été immense. »

Ressources utiles:

Agence de la biomédecine – PMA

CDC ART Success Rates (USA)

SART – Society for Assisted Reproductive Technology

La PMA : une solution possible… mais avec des limites

Depuis la loi de bioéthique de 2021, la PMA est ouverte en France aux femmes seules et couples de femmes. Une avancée importante, qui a permis à des milliers de femmes de débuter un parcours de procréation médicalement assistée avec don de sperme.

Cependant, la PMA suppose une condition essentielle : pouvoir porter soi-même l’enfant. Or, pour les femmes souffrant d’endométriose sévère, d’utérus cicatriciel ou d’autres pathologies invalidantes, la PMA devient rapidement inefficace ou médicalement contre-indiquée.

De plus, les délais sont longs : jusqu’à 18 mois d’attente pour une insémination dans les CECOS publics, parfois plus pour une FIV. Pour une femme seule de plus de 40 ans, chaque mois compte.

La FIV : une solution technique au service des femmes seules infertiles

La fécondation in vitro (FIV) représente en 2025 une étape clé dans les parcours de nombreuses femmes seules souffrant d’infertilité. Plus complexe que l’insémination, elle permet d’optimiser les chances de réussite, notamment en cas de troubles de l’ovulation ou de faible réserve ovarienne. En France, la FIV est couverte par la sécurité sociale jusqu’à 43 ans, sous conditions.

Les délais peuvent néanmoins freiner certaines femmes, les poussant à se tourner vers des cliniques privées en France ou à l’étranger. Des pays comme l’Espagne ou les États-Unis offrent un accès rapide, avec un encadrement technique avancé (test génétique des embryons, embryoscope, vitrification d’ovocytes). En quelques semaines, il est possible de démarrer un protocole, avec des taux de succès souvent supérieurs à 50 % par transfert embryonnaire, lorsque les embryons sont issus de donneuses jeunes.

Tableau comparatif des options FIV France vs International

Le don d’ovocytes : une alternative pour les femmes infertiles

Lorsqu’une femme ne peut utiliser ses propres ovocytes, elle peut se tourner vers le don d’ovocytes, désormais autorisé en France. Mais là encore, l’accès est soumis à des critères stricts et à des délais longs.

En Espagne, aux États-Unis ou au Canada, les cliniques privées permettent un accès plus rapide à des donneuses. Le coût est plus élevé (entre 6 000 € et 15 000 € selon les pays), mais le taux de succès dépasse souvent 60 % par transfert embryonnaire, notamment avec donneuse jeune et utérus sain.

Mais encore faut-il pouvoir porter l’embryon…

La GPA : une option concrète pour devenir mère sans grossesse

Lorsque le corps ne permet plus, la seule voie reste parfois le recours à une gestation pour autrui (GPA). Longtemps taboue en France, la GPA est aujourd’hui mieux comprise, notamment grâce à la médiatisation de parcours de femmes courageuses, devenues mères via une GPA légale à l’étranger.

Quels pays autorisent la GPA pour femme seule ou infertile ?

Aux États-Unis, les agences accompagnent des femmes seules du monde entier dans leur projet parental. Les cliniques américaines, réputées pour leur excellence, proposent également le choix de la donneuse d’ovocytes, la création des embryons, et un suivi médical et psychologique sur mesure.

Et l’adoption dans tout ça ?

L’adoption reste une voie possible face à l’infertilité féminine, mais extrêmement restreinte pour les femmes seules. En France, l’agrément est difficile à obtenir au-delà de 43 ans, et les enfants adoptables sont peu nombreux. À l’international, de nombreux pays refusent les célibataires. Le délai moyen d’attente est de 5 à 7 ans.

Infertilité féminine : Ce qu’il faut retenir

En 2025, une femme seule souffrant d’infertilité n’est plus condamnée à renoncer à son désir d’enfant. Plusieurs options existent, selon sa situation médicale, son âge, ses ressources, et son niveau de préparation psychologique.

🔸 Checklist : Par où commencer quand on est une femme seule et infertile ?

✅ Faire un bilan hormonal (AMH, FSH, échographie ovarienne)
✅ Consulter un gynécologue ou un centre de fertilité
✅ Envisager une préservation ovocytaire si < 38 ans
✅ S’informer sur la FIV et les dons d’ovocytes en France/Europe/USA
✅ Se renseigner sur la GPA légale à l’étranger si grossesse impossible
✅ Prévoir un accompagnement psychologique ou juridique si besoin

🌱 Une parentalité différente, mais possible

En 2025, une femme seule confrontée à l’infertilité n’est plus prisonnière du silence, ni du fatalisme. La science progresse, les lois évoluent, les modèles familiaux s’élargissent. Entre FIV, don d’ovocytes, GPA ou adoption, il existe des solutions concrètes, même si elles nécessitent parfois du temps, de l’énergie, et un accompagnement sur mesure.

➡️ Et si votre projet de vie commençait aujourd’hui ? Réservez une consultation, posez vos questions, explorez vos options. Vous n’êtes pas seule.

Chez GPAUSA.org, nous croyons que chaque femme mérite de pouvoir devenir mère si elle le souhaite, quelle que soit sa situation. Nos conseillères accompagnent les femmes seules à chaque étape : évaluation, orientation vers les bons pays, appui juridique, sélection de donneuse et de mère porteuse, suivi postnatal.

📞 Réservez une consultation personnalisée et confidentielle avec une experte en GPA pour femme seule