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Le don d’ovocytes aux États-Unis : diversité, sécurité et efficacité
Le don d’ovocytes aux États-Unis attire chaque année de nombreux futurs parents francophones confrontés à l’infertilité. Que ce soit à la suite d’un parcours PMA infructueux, d’une ménopause précoce ou d’une pathologie génétique, cette option médicale offre une réelle chance de concevoir un enfant avec un projet reproductif sécurisé, éthique et encadré.

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Prendre un entretien confidentielContrairement à certains pays où l’anonymat est obligatoire ou la diversité limitée, les cliniques américaines permettent un accès élargi aux profils de donneuses, une transparence totale sur les antécédents médicaux, et une prise en charge complète pour les receveuses. C’est aussi l’un des rares pays où la sécurité juridique est totale, et où les couples de femmes ou les femmes seules peuvent accéder à un don d’ovocytes sans discrimination.
👉 En savoir plus sur la FIV aux États-Unis avec don d’ovocytes

Cette page se concentre sur le don d’ovocytes aux États-Unis. Pour une analyse plus détaillée du protocole de FIV, des étapes médicales et du budget global, vous pouvez consulter : FIV avec don d’ovocytes : guide complet 2025 et Reproduction par un tiers (don de gamètes et GPA) .
Dans quelles situations envisager un don d’ovocytes ?
Le recours à un don d’ovocytes est généralement proposé lorsque les chances de grossesse avec ses propres ovocytes deviennent très faibles, ou lorsque l’utilisation des ovocytes d’origine est contre-indiquée pour des raisons médicales ou génétiques.
Principales indications médicales
- Insuffisance ovarienne sévère ou réserve ovarienne très basse (AMH basse, faible nombre de follicules).
- Ménopause précoce, naturelle ou secondaire à un traitement (chimiothérapie, radiothérapie).
- Pathologies ovariennes ou génétiques rendant la grossesse avec ses propres ovocytes risquée ou impossible.
- Échecs répétés de FIV classique avec des embryons de qualité correcte, suggérant une altération de la qualité ovocytaire.
- Volonté d’éviter la transmission d’une maladie héréditaire connue dans la famille, lorsque les techniques de diagnostic préimplantatoire ne suffisent pas.
Profils de parents concernés
- Femmes de plus de 38–40 ans avec réserve ovarienne épuisée.
- Parents après traitement d’un cancer ou d’une maladie sévère ayant affecté la fertilité.
- Femmes seules souhaitant un don de sperme et un don d’ovocytes dans un cadre sécurisé.
- Couples de femmes nécessitant un don d’ovocytes pour l’une ou les deux partenaires.
- Couples d’hommes ou hommes seuls dans un projet de GPA avec double don (ovocytes + sperme donneur).
Ce qui distingue le don d’ovocytes aux États-Unis
1. Diversité et transparence des profils de donneuses
Les banques d’ovocytes et cliniques américaines proposent une grande diversité de donneuses (caucasiennes, afro-américaines, asiatiques, hispaniques, métissées, etc.). Pour chaque donneuse, les futurs parents ont accès à un dossier très détaillé :
- antécédents médicaux personnels et familiaux sur plusieurs générations ;
- caractéristiques physiques (taille, poids, couleur des yeux et des cheveux) ;
- parcours scolaire et universitaire, situation professionnelle ;
- centres d’intérêt, loisirs, éléments de personnalité ;
- motivation pour le don d’ovocytes.
Selon les programmes, des photos, parfois des vidéos et des tests génétiques étendus peuvent être consultés avant de faire un choix. Cette transparence permet de sélectionner un profil qui s’approche au mieux de vos attentes et de votre histoire familiale.
2. Sélection médicale et psychologique très encadrée
Aux États-Unis, la sélection des donneuses suit les lignes directrices de sociétés savantes comme l’ASRM (American Society for Reproductive Medicine) et les exigences de la FDA en matière de dépistage des maladies infectieuses. Les donneuses sont généralement âgées de 21 à 30 ans, en bonne santé, avec un bilan médical, génétique et psychologique complet.
De manière synthétique, une donneuse passe notamment par :
- un entretien médical complet et un recueil d’antécédents familiaux détaillés ;
- un examen gynécologique et une évaluation de la réserve ovarienne ;
- un dépistage infectieux (VIH, hépatites, IST, etc.) et un panel de tests génétiques adapté à son origine (mucoviscidose, drépanocytose, maladies spécifiques selon l’ethnie) ;
- une évaluation psychologique par un professionnel spécialisé en PMA ;
- un consentement éclairé formalisé par contrat, sans ambiguïté sur l’absence de filiation.
3. Modalités de don flexibles (anonyme, ouvert, connu)
Le cadre américain permet plusieurs niveaux de confidentialité :
- Don anonyme encadré : seules les informations médicales et descriptives non identifiantes sont partagées.
- Don à identité ouverte : possibilité pour l’enfant, plus tard, d’entrer en contact avec la donneuse selon des règles prédéfinies.
- Donneuse connue : membre de la famille, amie ou donneuse désignée, avec un accompagnement psychologique et juridique adapté.
Ces modalités sont encadrées par des contrats précis, qui clarifient le rôle de chacun et les limites de l’éventuel contact futur.
4. Taux de réussite élevés et stables dans le temps
Parce que les donneuses sont jeunes et soigneusement sélectionnées, les taux de réussite avec don d’ovocytes se situent parmi les plus élevés de la PMA. Les données agrégées des cliniques américaines montrent, en moyenne, une probabilité de naissance vivante par transfert nettement supérieure à celle observée avec les ovocytes de patientes de plus de 40 ans.
Dans les meilleurs centres, il n’est pas rare d’observer des taux de grossesse clinique supérieurs à 60 % par transfert, avec des pointes pouvant approcher ou dépasser 70 % lorsque les embryons sont testés et le protocole optimisé.
Ces résultats doivent toujours être interprétés avec prudence, mais ils illustrent l’intérêt du don pour des receveuses dont la fertilité est fortement altérée.
Processus médical et sécurité pour la donneuse et la receveuse
Les grandes étapes côté donneuse
Le don d’ovocytes implique un protocole de FIV complet pour la donneuse. Les étapes principales sont :
- stimulation ovarienne contrôlée sur une dizaine de jours ;
- suivi échographique et biologique rapproché ;
- ponction ovocytaire sous anesthésie légère, en ambulatoire ;
- suivi post-ponction pour surveiller confort et éventuels effets secondaires.
L’objectif est d’obtenir un nombre suffisant d’ovocytes matures tout en minimisant le risque d’hyperstimulation. Les cliniques américaines disposent d’une longue expérience de ces protocoles et appliquent des standards élevés de sécurité.
Les grandes étapes côté receveuse
Pour la receveuse, le parcours consiste surtout à préparer l’utérus à accueillir l’embryon :
- bilan initial (antécédents, examens sanguins, évaluation de la cavité utérine) ;
- traitement hormonal pour synchroniser l’endomètre avec le jour du transfert ;
- transfert embryonnaire (souvent un seul embryon de bonne qualité) dans un contexte calme, sans hospitalisation lourde ;
- suivi biologique et échographique en début de grossesse.
Dans de nombreux cas, une grande partie de cette préparation peut être effectuée dans le pays de résidence de la receveuse, en coordination avec la clinique américaine.
Combien coûte un don d’ovocytes aux États-Unis ?
Le coût d’un don d’ovocytes aux États-Unis dépend de nombreux paramètres : clinique choisie, type de donneuse (anonyme, connue, très recherchée), nombre d’embryons créés, éventuels tests génétiques et modalités de cryoconservation. Le tableau ci-dessous donne un ordre de grandeur des principaux postes de dépense pour un don d’ovocytes seul, hors GPA.
| Poste de dépense | Montant indicatif (USD) | Commentaires |
|---|---|---|
| Compensation de la donneuse | 8 000 – 15 000 | Varie selon le profil, l’expérience et la demande pour certains critères. |
| Frais d’agence de mise en relation | 5 000 – 10 000 | Recherche, présélection, gestion du dossier, accompagnement de la donneuse. |
| Stimulation et prélèvement des ovocytes | 6 000 – 9 000 | Consultations, médicaments, échographies, acte de ponction. |
| Création et culture embryonnaire (FIV) | 5 000 – 8 000 | Laboratoire, fertilisation, culture jusqu’au stade blastocyste. |
| Cryoconservation des embryons | 1 000 – 2 000 / an | Frais de congélation initiale et de stockage annuel. |
| Examens médicaux et tests génétiques | 3 000 – 6 000 | Panels génétiques étendus, dépistage infectieux donneuse/receveuse. |
Au total, un parcours de don d’ovocytes seul (sans prise en compte d’une GPA éventuelle ni des déplacements) se situe fréquemment dans une fourchette de 25 000 à 40 000 USD. Lorsque le don s’inscrit dans un projet de GPA, il vient s’ajouter au budget global du parcours (agence de GPA, compensation de la mère porteuse, assurances, frais juridiques, etc.).
Pour une vue d’ensemble du budget global d’un projet GPA incluant un don d’ovocytes, voir : Combien coûte une GPA aux États-Unis et comment la financer ?
Don d’ovocytes, GPA et reconnaissance juridique
Dans de nombreux projets, le don d’ovocytes s’inscrit dans un parcours de gestation pour autrui aux États-Unis . Le cadre juridique américain est structuré pour traiter séparément la question de la filiation (parents d’intention) et celle du don de gamètes.
Absence de lien juridique avec la donneuse
La donneuse d’ovocytes signe un contrat de renonciation à la parentalité, rédigé par des avocats spécialisés. Ce contrat confirme qu’elle ne sera pas reconnue comme parent légal de l’enfant, quelle que soit la suite du parcours (grossesse portée par la receveuse ou par une mère porteuse).
Lorsqu’une GPA est engagée, un second contrat encadre la relation avec la mère porteuse et le jugement de filiation. Les deux dispositifs sont complémentaires et visent à sécuriser l’ensemble du projet. Pour un décryptage plus détaillé, voir : Que contient un contrat de GPA ? .
Reconnaissance dans les pays de résidence
Une fois l’enfant né, les démarches de reconnaissance en France, en Belgique, en Suisse ou au Canada reposent sur le droit local : filiation du parent biologique, adoption de l’enfant du conjoint, transcription d’actes étrangers, etc. Le contrat de don d’ovocytes américain et la documentation médicale constituent alors des pièces importantes pour démontrer l’absence de lien juridique avec la donneuse et la régularité du parcours.
Questions fréquentes sur le don d’ovocytes aux États-Unis
Qu’est-ce que le don d’ovocytes ?
Le don d’ovocytes est une procédure dans laquelle les ovocytes d’une donneuse sont prélevés par FIV, fécondés en laboratoire avec le sperme du partenaire ou d’un donneur, puis transférés sous forme d’embryons dans l’utérus d’une receveuse ou d’une mère porteuse. Il permet de concevoir un enfant même lorsque les ovaires de la receveuse ne produisent plus d’ovocytes de qualité suffisante.
Qui peut bénéficier d’un don d’ovocytes aux États-Unis ?
Peuvent y recourir : des femmes en insuffisance ovarienne, des patientes ayant eu plusieurs échecs de FIV, des femmes seules, des couples de femmes, mais aussi des couples d’hommes ou des hommes seuls dans le cadre d’une GPA. L’admissibilité dépend surtout des critères médicaux et de la capacité de la future mère porteuse à mener une grossesse dans de bonnes conditions de santé.
Comment sont sélectionnées les donneuses d’ovocytes ?
Les donneuses sont sélectionnées selon des critères stricts : âge limité, bonne santé générale, absence de maladie héréditaire connue, bilan infectieux négatif, réserve ovarienne suffisante, évaluation psychologique. Elles remplissent des questionnaires très détaillés et sont examinées par des équipes spécialisées en médecine de la reproduction.
Peut-on choisir le profil de la donneuse ?
Oui. Les futurs parents peuvent consulter un large panel de profils, avec des informations sur l’apparence, le parcours académique et professionnel, l’origine ethnique, certains traits de caractère et les antécédents médicaux familiaux. Cela permet de choisir une donneuse qui se rapproche au mieux de leurs souhaits et de leur histoire familiale.
Le don d’ovocytes est-il anonyme aux États-Unis ?
Il peut l’être, mais ce n’est pas obligatoire. Certains programmes restent anonymes, d’autres proposent des dons à identité ouverte (l’enfant pourra éventuellement contacter la donneuse à l’âge adulte), et d’autres encore permettent un don par une donneuse connue. Le choix du modèle est défini à l’avance avec la clinique et, le cas échéant, avec l’agence de donneuses.
Quels sont les taux de réussite avec un don d’ovocytes ?
Les taux de réussite sont nettement supérieurs à ceux observés chez des patientes de plus de 40 ans utilisant leurs propres ovocytes. Dans de nombreuses cliniques, la probabilité de grossesse clinique après transfert d’un embryon issu de don d’ovocytes dépasse 50–60 % et peut atteindre des valeurs plus élevées dans des programmes optimisés, notamment lorsque les embryons sont testés génétiquement avant transfert.
Combien coûte un don d’ovocytes aux États-Unis ?
Pour un don d’ovocytes seul, le budget global se situe souvent entre 25 000 et 40 000 USD, en fonction du profil de la donneuse, de la clinique, du nombre d’embryons créés, des tests génétiques demandés et de la durée de cryoconservation. Ce montant ne comprend pas les frais de déplacement ni, le cas échéant, le coût d’une GPA.
Le don d’ovocytes peut-il s’inscrire dans un parcours de GPA ?
Oui. De nombreux projets GPA incluent un don d’ovocytes, en particulier pour les couples d’hommes, les hommes seuls ou les femmes présentant une infertilité ovarienne sévère. Dans ce cas, le don d’ovocytes et le contrat de GPA sont coordonnés pour sécuriser à la fois le volet médical, la filiation et la reconnaissance du projet dans le pays de résidence des parents.

👉 Pour en savoir plus sur la FIV avec don d’ovocytes, consultez notre guide complet :
Le processus de fécondation in vitro dans le cadre d’une GPA ou d’un don
🧬 Cliniques de don d’ovocytes aux États-Unis : un accompagnement personnalisé et encadré

Le don d’ovocytes est aujourd’hui une étape clé pour de nombreuses femmes et couples dans leur projet parental. Que ce soit en cas de ménopause précoce, de réserve ovarienne épuisée, ou dans le cadre d’un parcours de GPA pour couple homosexuel, les États-Unis proposent un environnement légal, médical et éthique extrêmement rigoureux.
👩⚕️ Pourquoi choisir une clinique de don d’ovocytes aux États-Unis ?
Chaque clinique de don d’ovocytes partenaire de GPAUSA est certifiée, accréditée (notamment par la SART) et propose :
- Une sélection exigeante des donneuses, incluant examens médicaux, psychologiques et génétiques
- Un suivi individualisé tout au long du processus
- Des options flexibles : donneuse anonyme, connue ou « open identity »
- Des taux de réussite parmi les plus élevés au monde (implantation > 65 %, naissances vivantes > 70 % par cycle)
💡 Contrairement à d’autres pays, les États-Unis permettent de choisir des donneuses selon des critères précis, avec un dossier complet (photos, vidéos, antécédents, profil éducatif, etc.), tout en respectant le cadre légal.
🔗 Don d’ovocytes et GPA : une coordination complète
Dans les projets de GPA avec don d’ovocytes, GPAUSA collabore avec des cliniques de fertilité de renom pour garantir :
- Un processus fluide entre la clinique, la donneuse et la mère porteuse
- Une sécurité juridique renforcée, même en cas de double don (ovocytes + sperme)
- Une transparence totale à chaque étape
👉 GPAUSA vous guide pour choisir la bonne agence, la donneuse idéale, et coordonner chaque étape avec la clinique et la mère porteuse.
Aspects juridiques du don d’ovocytes et reconnaissance à l’international
Aux États-Unis, le don d’ovocytes est strictement encadré sur le plan juridique. Chaque donneuse signe un contrat de renonciation à la parentalité, rédigé et validé par un avocat spécialisé. Ce document garantit que les futurs parents sont les seuls reconnus comme titulaires des droits parentaux dès la création de l’embryon.
🇺🇸 Aucun lien juridique n’existe entre la donneuse et l’enfant à naître, que le parcours aboutisse à une gestation par la mère d’intention ou par une mère porteuse. Cela permet aux parents d’intention de bénéficier d’une sécurité juridique totale, notamment en cas de GPA.
📄 Et en France, Belgique, Suisse ou au Canada ?
- En France, la filiation est reconnue pour le parent biologique. Le deuxième parent peut procéder à une adoption de l’enfant du conjoint.
- En Belgique et en Suisse, l’adoption est également le mode principal de reconnaissance.
- Au Canada, le cadre légal dépend de la province, mais la reconnaissance de la parentalité est souvent plus directe.
⚖️ Ce qui est essentiel : le contrat américain est admissible dans de nombreuses procédures d’adoption ou de reconnaissance. Il constitue une preuve de l’absence de lien juridique entre la donneuse et l’enfant.
👉 Pour aller plus loin :
Décryptage d’un contrat de GPA aux États-Unis (même cadre juridique)
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