La Gestation pour autrui d’un point de vue légal : la parole d’une avocate

Dans cette interview exclusive à GPAUSA.ORG, Milena, avocate francophone spécialiste de la GPA aux USA répond à nos questions pour lever le voile sans détours sur la réalité de la maternité de substitution pour les parents d’intention francophones souhaitant fonder une famille à l’étranger.

Quels sont les États favorables à la gestation pour autrui? Quelles sont les craintes des parents concernant les mères d’intention? Quelle est l’importance d’avoir un cadre légal protecteur autant pour la femme porteuse que pour les futurs parents ?

Autant de questions auxquelles Milena, dont c’est le quotidien, apporte des réponses et des éclairages instructifs et pédagogiques pour les futurs parents d’intention francophones souhaitant réaliser une GPA à l’étranger.

Le cadre légal de la GPA aux États-Unis expliqué aux Français

Dans cette vidéo de 27 minutes, Me Milena, avocate francophone spécialisée en droit international, décrypte les aspects juridiques essentiels de la GPA aux USA : reconnaissance de la filiation, droits et obligations des parents d’intention, garanties pour les mères porteuses et différences entre les États américains. Un contenu clair et accessible pour comprendre le cadre légal avant de se lancer dans un projet parental.

L’importance du cadre juridique et éthique face aux accusations d’exploitation

Le débat autour de la gestation pour autrui oppose souvent deux visions. D’un côté, des militantes comme Olivia Maurel et la Déclaration de Casablanca présentent la GPA comme une forme d’exploitation et appellent à son abolition mondiale. Leur discours se fonde sur des parcours personnels douloureux et des cas non encadrés, où la protection des femmes et des enfants fait défaut.

De l’autre, l’expérience des pays qui régulent strictement la GPA (États-Unis, Canada, Grèce, Royaume-Uni) montre que la clé réside dans le cadre juridique et éthique. Contrats validés par des juges, consentements éclairés, accompagnement psychologique et médical, reconnaissance transparente de la filiation : ces garde-fous protègent toutes les parties et garantissent que la GPA reste un acte libre et volontaire.

Assimiler toute GPA à de l’exploitation revient à ignorer la réalité de milliers de familles et de mères porteuses qui témoignent d’un vécu positif. La véritable ligne de partage n’est pas entre « GPA ou pas GPA », mais entre GPA clandestine et GPA éthique. Seule cette dernière répond aux enjeux de dignité, de liberté et de protection.