temoignage mere porteuse

Aux États-Unis, la gestation pour autrui (GPA) est encadrée, préparée et profondément humaine. Dans cette vidéo exclusive GPAUSA.org, Ashley, mère porteuse américaine, partage avec sincérité son parcours, ses émotions et les enseignements qu’elle en tire.
Son récit illustre à quel point la GPA est bien plus qu’un processus médical : c’est une expérience de vie, de solidarité et de transformation personnelle.

Se préparer à un parcours unique

« Il est difficile d’être prête pour quelque chose que l’on n’a jamais vécu », confie Ashley dans son témoignage.
Avant d’accepter de porter un enfant pour un couple, elle a longuement échangé avec d’autres mères porteuses. Ces discussions l’ont aidée à comprendre ce que représente vraiment ce parcours : la joie de voir un rêve se réaliser pour des parents. Mais aussi les risques physiques et émotionnels inhérents à toute grossesse.

Grâce à l’agence, à la clinique et à ses propres médecins, elle a pu aborder la GPA en connaissance de cause :

« Je savais que des imprévus pouvaient survenir. Le fait d’en avoir conscience m’a permis de ne pas être déstabilisée. »

Cette préparation, typique du modèle américain de GPA, fait toute la différence : elle garantit une expérience plus sereine et plus sécurisée pour toutes les parties.

Le post-partum, une étape souvent méconnue

Après la naissance, Ashley évoque une réalité peu abordée : les changements hormonaux et les émotions intenses ressentis par la mère porteuse.

« Même si le bébé part avec ses parents, le corps et le cœur vivent la même chose que dans toute grossesse. »

Elle raconte que les gens lui demandaient souvent si le bébé lui manquait.
Sa réponse est touchante :

« Bien sûr, je pense à ce bébé, mais ce sont surtout les parents qui me manquent. »

Durant des mois, une relation de confiance s’est construite entre eux. C’est ce lien humain, plus que l’attachement à l’enfant, qui laisse un vide après l’accouchement.
Ashley rappelle que la GPA ne déshumanise pas la maternité : elle en révèle au contraire la générosité et la complexité.

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Créer une relation de confiance avec les parents

Dans son témoignage, Ashley revient sur la prudence excessive qui marque souvent les débuts d’une GPA :

« Au début, on marche sur des œufs. Les parents ont peur de dire un mot de trop, et la mère porteuse veut montrer qu’elle est digne de confiance. »

Mais après la naissance, tout change. L’émotion partagée crée une connexion authentique qui dépasse le simple cadre médical.

Avec le recul, Ashley conseille aux futurs parents et aux mères porteuses de parler davantage dès le début, pas seulement de la grossesse mais de la vie, des valeurs, des émotions.
Définir ensemble la fréquence des échanges (messages, appels, rendez-vous médicaux partagés) aide à instaurer un climat de confiance et d’amitié durable.

L’importance du soutien psychologique après la GPA

Ashley insiste aussi sur un point souvent négligé : le suivi émotionnel après l’accouchement.
Aux États-Unis, si les cliniques et agences offrent un encadrement médical rigoureux, l’accompagnement postnatal reste parfois insuffisant.

« J’ai eu beaucoup de soutien avant la naissance, mais peu après. C’est une période où l’on aurait besoin d’être préparée à ce que l’on va ressentir. »

Aujourd’hui, Ashley s’investit auprès de la communauté des mères porteuses : elle anime des groupes de parole pour celles qui sont en fin de parcours ou viennent d’accoucher. Elle les aide à comprendre leurs émotions, à se sentir comprises et entourées.

Elle estime que les parents d’intention devraient eux aussi bénéficier de cet accompagnement, surtout lorsqu’ils deviennent parents pour la première fois : la joie, la fatigue et la responsabilité s’entremêlent, et chacun a besoin de soutien.

Transmettre et inspirer les futures mères porteuses

Ashley voit désormais la GPA comme une vocation :

« Si vous avez terminé de fonder votre famille et que vous aimez la grossesse, c’est un beau moyen d’aider une autre famille à naître. »

Elle se considère comme une mentor pour celles qui envisagent ce parcours, les aidant à poser les bonnes questions juridiques, médicales et psychologiques.
Son message est clair : la GPA n’est pas un sacrifice, mais un acte de partage et de transmission.

Un lien qui dépasse la naissance

Ashley évoque aussi sa relation à long terme avec l’enfant qu’elle a porté :

« Je veux être là pour ses anniversaires, ses grandes étapes, comme une tante de cœur. »

Les parents d’intention ont souhaité que leur fille connaisse son histoire et sache qui est Ashley. Cette transparence, courante aux États-Unis, renforce la dimension éthique et bienveillante de la GPA : l’enfant grandit avec une compréhension positive de ses origines, dans un climat d’amour et de gratitude.

Un témoignage qui éclaire la dimension humaine de la GPA

À travers la voix d’Ashley, la GPA se révèle sous un jour profondément humain :

  • une expérience partagée entre confiance, respect et émotion ;
  • un parcours qui exige préparation, communication et soutien ;
  • un lien durable entre les familles, bien au-delà de la naissance.

Son histoire rappelle que la gestation pour autrui n’est pas seulement un cadre juridique ou médical : c’est une rencontre entre des personnes unies par un même espoir — celui de donner la vie.

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La gestation pour autrui (GPA) offre une voie légale et encadrée vers la parentalité pour les personnes confrontées à l’infertilité ou aux limites de la loi française.
Découvrez comment ce parcours éthique, particulièrement sécurisé aux États-Unis, permet à de nombreuses familles de réaliser leur rêve d’enfant : https://gpausa.org/comprendre-la-gestation-pour-autrui/

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