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GPA ou FIV ? Comparatif des options pour les femmes seules
Lorsqu’on est femme seule et confrontée à l’infertilité, une question revient souvent : faut-il poursuivre les tentatives de FIV, envisager un don d’ovocytes, ou commencer à se tourner vers la GPA ? Cette page compare de manière concrète la FIV et la GPA dans le contexte d’une femme seule, pour vous aider à situer votre propre parcours.
GPA ou FIV : quel choix pour une femme seule en 2025 ?
La FIV et la GPA ne sont pas deux “produits” concurrents. Ce sont deux réponses différentes à des situations médicales et personnelles différentes. L’enjeu est moins de choisir “la bonne technique” que de trouver le bon moment pour passer de l’une à l’autre, en fonction de votre âge, de votre santé et de ce que vous avez déjà traversé.
Pour une vue détaillée du parcours de FIV, vous pouvez consulter : Le processus de FIV et La FIV aux États-Unis : coûts, cadre légal et alternatives.
FIV vs GPA : deux réponses à des situations différentes
La FIV s’adresse avant tout aux femmes qui peuvent encore porter une grossesse, même avec aide médicale. La GPA devient une option lorsque la grossesse est impossible ou trop risquée, ou lorsque les tentatives de FIV se soldent par des échecs répétés malgré un travail approfondi sur les causes.
– La FIV agit sur la conception (créer des embryons viables, optimiser le transfert).
– La GPA agit sur la gestation (confier la grossesse à une autre femme, dans un cadre encadré).
– Les deux peuvent se combiner : FIV + don d’ovocytes + GPA, notamment aux États-Unis.
Tableau comparatif : FIV et GPA pour une femme seule
| Critère | FIV (France / étranger) | GPA aux États-Unis |
|---|---|---|
| Qui porte la grossesse ? | La femme seule elle-même. | Une mère porteuse gestationnelle, sélectionnée et accompagnée. |
| Indications principales | Infertilité ovarienne ou tubaire, endométriose, facteur masculin, mais utérus fonctionnel. | Absence d’utérus, contre-indication médicale à la grossesse, échecs répétés de FIV malgré embryons viables. |
| Lien génétique possible | Oui, avec vos ovocytes; ou via don d’ovocytes. | Oui, avec vos ovocytes ou un don d’ovocytes; la mère porteuse n’a aucun lien génétique avec l’enfant. |
| Contraintes physiques | Stimulation, ponctions, grossesse, accouchement. | Pas de grossesse pour vous; visites, déplacements, suivi à distance. |
| Cadre juridique | Encadré en France mais sans GPA; variable à l’étranger. | État de droit structuré dans les États GPA-friendly, décisions judiciaires de filiation. |
| Budget global | Moindre que la GPA, mais peut s’additionner sur plusieurs années de tentatives. | Budget élevé, mais concentré sur un projet unique, avec scénarios financiers anticipés. |
| Temps et incertitude | Succession de cycles, issue incertaine, usure psychologique. | Parcours long également, mais avec une structure claire et un planning plus prévisible une fois lancé. |
Pour un panorama complet des États et du cadre juridique, vous pouvez aussi consulter : La gestation pour autrui aux États-Unis : guide complet.
Ce que la FIV permet encore… et ce qu’elle ne pourra pas compenser
Ce que la FIV peut encore offrir
- La possibilité de porter vous-même la grossesse, si votre état de santé le permet.
- Une démarche progressive, avec plusieurs cycles possibles.
- Un cadre connu des équipes françaises, avec un suivi de proximité.
- La possibilité d’associer FIV et don d’ovocytes, en France ou à l’étranger.
Ce que la FIV ne résoudra pas
- Une contre-indication médicale formelle à la grossesse.
- Une absence d’utérus ou des malformations incompatibles avec une gestation.
- Des complications obstétricales majeures déjà survenues lors d’une précédente grossesse.
- Une succession d’échecs d’implantation après plusieurs transferts d’embryons de bonne qualité.
Dans ces situations, insister sur la FIV peut surtout prolonger l’incertitude et l’épuisement, alors qu’une réflexion sur la GPA devient plus pertinente.
Quand commencer à envisager la GPA ?
Il n’existe pas de “bon moment” universel pour passer de la FIV à la GPA. En revanche, certains signaux reviennent souvent lorsque des femmes seules décident de se tourner vers la GPA aux États-Unis.
– Vos médecins parlent clairement de contre-indication ou de risque majeur en cas de grossesse.
– Vous avez enchaîné plusieurs années de FIV sans grossesse évolutive, malgré des embryons jugés de bonne qualité.
– Votre âge rend chaque tentative de plus en plus incertaine, y compris avec don d’ovocytes.
– Vous sentez que la charge physique et psychologique de nouvelles tentatives de FIV devient difficilement soutenable.
Dans ces cas, la GPA n’est pas une “abandon de la FIV”, mais un changement de stratégie pour protéger votre santé et sécuriser le projet de naissance.
Scénarios types : FIV, FIV + don d’ovocytes, GPA
Pour une analyse détaillée des profils compatibles avec la GPA aux États-Unis, vous pouvez aussi renvoyer vers : GPA pour femme seule : guide complet.
Impact financier : addition de FIV vs projet de GPA
Un projet de GPA aux États-Unis représente un budget important. Mais il faut aussi tenir compte de l’addition de plusieurs années de FIV (en France et/ou à l’étranger), des déplacements, des arrêts de travail et de la charge mentale associée.
– Chiffrer ce que vos FIV passées vous ont déjà coûté (financièrement et en temps).
– Comparer ce montant à un scénario de GPA aux États-Unis avec des fourchettes réalistes.
– Intégrer les aides ou solutions de financement possibles, détaillées sur : Financer une GPA.
Dimension humaine : porter soi-même ou confier la grossesse

Vous souhaitez clarifier votre parcours GPA/FIV ?
Nous vous aidons à comprendre les étapes, les délais, les coûts et les options adaptées à votre situation. Un accompagnement fiable, structuré et conforme aux référentiels SART/CDC.
Prendre un entretien confidentielCertaines femmes ressentent un besoin profond de tenter jusqu’au bout de porter elles-mêmes la grossesse, quitte à multiplier les essais de FIV. D’autres, après un certain nombre d’épreuves, souhaitent préserver leur santé et confier la gestation à une mère porteuse dans un cadre soigneusement encadré.
– La FIV et la GPA ne répondent pas aux mêmes situations médicales.
– Il est possible de définir à l’avance un “maximum” de tentatives de FIV, et un seuil à partir duquel la GPA sera envisagée.
– Vous n’êtes pas obligée de choisir seule : un accompagnement francophone peut vous aider à objectiver vos options.
Se faire accompagner pour trancher entre FIV et GPA
Trancher entre une nouvelle FIV, un don d’ovocytes ou un projet de GPA aux États-Unis est rarement une décision purement théorique. Elle se prend avec votre histoire, vos peurs, vos ressources et votre fatigue accumulée.
L’équipe GPAUSA peut vous aider à :
- Mettre à plat ce que vous avez déjà tenté en FIV.
- Identifier vos contraintes médicales réelles, au regard de la GPA.
- Comparer plusieurs scénarios (FIV, don d’ovocytes, GPA) avec des ordres de grandeur concrets.
- Construire un plan de parcours qui ait du sens pour vous, étape par étape.

Pour une analyse des parcours possibles pour les couples de femmes souhaitant devenir parents via GPA, découvrez notre page dédiée : https://gpausa.org/couple-de-femmes/
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