À propos de cette enquête
La récente décision de la Cour suprême de l’Alabama concernant les embryons congelés a provoqué une onde de choc dans la communauté médicale, soulevant des questions juridiques complexes et provoquant des perturbations dans les services de FIV. La décision assimilant les embryons congelés à des enfants légalement reconnus et imposant une responsabilité pour leur destruction, plusieurs cliniques de l’Alabama ont choisi de suspendre temporairement certaines procédures de FIV, invoquant des incertitudes juridiques comme principale préoccupation. Plusieurs autres États envisagent de légiférer sur la personnalité du fœtus, ce qui ajoute à l’incertitude quant à ce à quoi ressembleront la FIV et la maternité de substitution à l’avenir.
L’enquête de SurrogateFirst fournit des informations uniques sur le sujet qui servent à la fois la communauté des futurs parents et des mères porteuses. SurrogateFirst s’efforce d’être le leader des connaissances dans la communauté de la maternité de substitution et de contribuer à des parcours plus sûrs et plus réussis pour tous.
Toutes les données et informations ont été recueillies via une enquête en ligne qui a été active du 8 avril 2024 au 12 avril 2024 avec un échantillon global / n = 145 personnes. Les répondants se sont identifiés comme suit : 33 mères porteuses, 46 futurs parents et 66 ni mères porteuses ni futurs parents.
01.Préoccupations concernant la législation sur l’égalité des familles
Plusieurs États envisagent d’adopter des projets de loi sur la personnalité du fœtus, qui définiraient l’embryon comme une personne et incluraient des sanctions en cas de décès d’une « personne à naître ».
Les futurs parents sont les plus préoccupés par les projets de loi sur la personnalité du fœtus, 54 % d’entre eux se déclarant « extrêmement préoccupés ». De plus, 98 % des personnes ayant répondu ont exprimé un certain niveau d’inquiétude, ce qui indique clairement une appréhension importante quant aux conséquences potentielles d’une telle législation.
Les mères porteuses et les futurs parents sont les plus touchés par les projets de loi sur la personnalité du fœtus dans le cadre des traitements de FIV et de la maternité de substitution, ce qui reflète les enjeux accrus pour les personnes directement impliquées dans ces processus.
Les mères porteuses expriment le plus haut niveau d’inquiétude, 55 % d’entre elles étant « extrêmement préoccupées », soit 3,6 fois plus que le groupe « ni l’un ni l’autre », qui est moins directement touché.
LES PROJETS DE LOI SUR LA PERSONNALITÉ IMPACTENT DAVANTAGE LES COUPLES DE MÊME SEXE
Les couples de même sexe sont les plus préoccupés par les projets de loi sur la personnalité, 50 % d’entre eux se déclarant « extrêmement préoccupés » par l’impact négatif des projets de loi sur la personnalité, contre 41 % de ceux qui vivent dans des relations traditionnelles.
De plus, 67 % des couples de même sexe sont « extrêmement préoccupés » par l’impact des traitements de FIV et de la maternité de substitution, contre 29 % des couples traditionnels. De nombreux couples de même sexe comptent sur la FIV et la maternité de substitution comme seule option pour fonder une famille .
02. Législation sur la FIV : le point de vue des mères porteuses
Parmi les mères porteuses interrogées, la majorité reste résolue dans sa décision de recourir à la maternité de substitution, malgré l’existence de décisions et de projets de loi récents.
Un pourcentage significatif de 68 % des mères porteuses expriment une détermination inébranlable à aider à fonder une famille, quels que soient les obstacles rencontrés, tandis que seule une minorité (4 %) indique qu’elles procèdent avec prudence. Il convient de noter qu’aucune d’entre elles n’a déclaré avoir retardé temporairement ou définitivement sa décision en raison de ces décisions, ce qui met en évidence un engagement inébranlable envers la voie qu’elles ont choisie.
Les décisions récentes ont renforcé le désir des mères porteuses de porter un enfant pour d’autres, la majorité, 54 % , déclarant « aucun impact » sur leur motivation à devenir mère porteuse, ce qui suggère un engagement résilient envers leur décision, quels que soient les facteurs externes. De plus, 36 % des mères porteuses notent que la nouvelle législation a « fortement augmenté » leur motivation à devenir mères porteuses.
La majorité (91 %) n’a rencontré aucun défi ni obstacle dans le processus de gpa en raison des nouvelles décisions et des nouveaux projets de loi. Cela indique une progression relativement fluide dans leur parcours de gestation pour autrui malgré le paysage législatif. Les mères porteuses sont préoccupées et inquiètes, mais pas particulièrement touchées. Cependant, 9 % des mères porteuses ont rencontré des difficultés.
Les mères porteuses s’accordent à dire que les nouvelles décisions et les nouveaux projets de loi auront un impact négatif important sur les futurs parents , en particulier les couples de même sexe.
La majorité (57 %) expriment des sentiments négatifs, 36 % indiquant un « impact fortement négatif » et 21 % signalant un « impact quelque peu négatif ». En outre, une majorité, 51 % , estime que les couples de même sexe qui envisagent de procréer seront les plus touchés.
Il n’est pas surprenant que les mères porteuses américaines n’aient pas encore été confrontées à des difficultés du fait de la nouvelle décision. Je pense que c’est parce que les législateurs, les procureurs, les médecins, les mères porteuses et les futurs parents sont encore en train d’évaluer l’impact de ces projets de loi. L’effet coup de fouet sur les mères porteuses se fera probablement sentir plus pleinement plus tard cette année.Jeff Hu, PDG de SurrogateFirst
03. Législation sur la FIV : le point de vue des futurs parents
La législation récente a influencé les décisions des futurs parents concernant le traitement de FIV, 18 % d’entre eux choisissant de retarder le traitement et 24 % de procéder avec prudence . Cependant, une majorité, 57 % , poursuivent leur projet comme prévu ou sont déterminés à fonder une famille malgré les obstacles potentiels.
De même, les nouvelles décisions et projets de loi ont influencé les futurs parents dans leur décision de recourir à la maternité de substitution pour fonder une famille, 43 % d’entre eux signalant une certaine forme d’impact. 20 % des futurs parents déclarent retarder temporairement ou définitivement leurs projets ou disent procéder avec prudence.
30 % de tous les futurs parents interrogés ont déclaré avoir rencontré des défis ou des obstacles dans le processus de FIV et/ou de maternité de substitution en raison des nouvelles décisions et projets de loi.
En particulier, la nouvelle décision a entraîné une charge financière supplémentaire (50 %) et un stress mental (67 %) pour les futurs parents qui souhaitent fonder une famille.
La majorité des futurs parents pensent que les nouvelles lois et réglementations affecteront de manière disproportionnée les futurs parents de même sexe.
Plus précisément, 39 % sont « tout à fait d’accord » et 29 % « d’accord ». Seul un faible pourcentage est en désaccord, avec 10 % « en désaccord » et 7 % « tout à fait en désaccord ».
Quiconque a déjà eu du mal à concevoir sait à quel point ce processus peut être éprouvant sur le plan mental. Ces décisions n’ont fait qu’ajouter à la détresse psychologique des futurs parents qui souhaitent avoir un enfant.– Jeff Hu, PDG de SurrogateFirst
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