Clément Beaune exprime son soutien envers une éventuelle légalisation de la gestation pour autrui (GPA) à l’avenir. Cependant, il est important de noter que cette mesure ne fait pas partie du programme d’Emmanuel Macron.
Dans un entretien accordé à L’Obs, Clément Beaune, ministre délégué aux Transports, plaide en faveur de la légalisation future de la GPA. Il précise que cette mesure n’est actuellement pas inscrite dans le contrat présidentiel et législatif conclu avec les Français au printemps 2022, tel qu’annoncé par le président lui-même. Beaune souligne que bien que la légalisation de la GPA soit envisageable à l’avenir, ce n’est pas une priorité à l’heure actuelle. Il évoque les défis liés à la souffrance des enfants en attente d’une famille et des couples ayant le désir d’avoir des enfants, tout en reconnaissant qu’une réflexion sur ce sujet doit être approfondie pour l’avenir.
Un autre argument en faveur de cette réflexion concerne la justice. Actuellement, seuls les Français ayant les moyens de se rendre à l’étranger, notamment au Canada ou aux États-Unis, ont accès à la GPA. Clément Beaune estime qu’établir des règles et un cadre légal en France serait plus équitable et protecteur. Cependant, il précise que cette évolution législative ne se produira pas durant cette législature, mais il encourage la poursuite de la discussion pour les années à venir.
Il est essentiel de rappeler que la GPA consiste en une femme portant un enfant pour un couple ou une personne célibataire, souvent désignés comme les « parents d’intention, » et l’enfant leur est remis à la naissance. En France, cette pratique demeure interdite en vertu de la loi de 1994 relative au respect du corps humain. Malgré l’opinion favorable de Clément Beaune envers la GPA, il est important de noter qu’Emmanuel Macron maintient son opposition à cette pratique, comme il l’a affirmé dans son discours de candidature en mars 2022.