La FIV en GPA : objectifs et place dans le parcours

Dans un projet de GPA, la FIV a trois objectifs principaux :

• créer des embryons de bonne qualité à partir des gamètes des parents d’intention ou de donneurs ;
• sécuriser la grossesse en transférant un embryon contrôlé sur le plan médical et, le cas échéant, génétique ;
• permettre, lorsque c’est possible, un lien biologique entre l’enfant et l’un ou les deux parents d’intention.

La FIV s’intègre dans un ensemble plus large : diagnostic d’infertilité, choix de la clinique américaine, sélection éventuelle d’une donneuse d’ovocytes ou d’un donneur de sperme, puis matching avec la mère porteuse. Pour une vue d’ensemble, il est utile de se référer au processus global de GPA et aux pages dédiées à la FIV dans le cadre d’une GPA.

Les acteurs principaux d’une FIV dans un projet de GPA

Plusieurs intervenants spécialisés collaborent pour sécuriser chaque étape du parcours :

• Les parents d’intention : ils fournissent leurs gamètes lorsque c’est possible, valident les décisions médicales et juridiques, et suivent les différentes étapes avec la clinique et les avocats.
• La clinique de fertilité : elle coordonne l’ensemble des actes médicaux (stimulation, ponction, fécondation, culture, transfert) et suit les résultats biologiques.
• Le gynécologue / spécialiste FIV : il conçoit le protocole de stimulation ovarienne, surveille la réponse au traitement et réalise la ponction des ovocytes.
• Les embryologistes : ils manipulent ovocytes et spermatozoïdes, réalisent la fécondation (FIV classique ou ICSI), surveillent la culture embryonnaire et sélectionnent les embryons à transférer ou à congeler.
• La donneuse d’ovocytes (si besoin) : lorsque la future mère ne peut pas utiliser ses propres ovocytes, des donneuses rigoureusement sélectionnées peuvent être proposées. Cette situation est fréquente dans certains profils de GPA.
• Le donneur de sperme (si besoin) : il intervient lorsqu’il n’y a pas de père d’intention ou en cas d’infertilité masculine sévère.
• La mère porteuse : elle reçoit l’embryon créé par FIV et porte la grossesse jusqu’à la naissance, dans un cadre médical, psychologique et juridique encadré par l’État choisi.
• Les psychologues et conseillers : ils évaluent les motivations, les attentes, la stabilité émotionnelle de chaque partie et assurent un suivi tout au long du parcours.
• Les avocats spécialisés : ils sécurisent les contrats de GPA et de don de gamètes, veillent au respect de la loi de l’État et à la reconnaissance de la filiation.

Les grandes étapes du processus de FIV dans un parcours de GPA

La FIV suit une chronologie précise. Les détails peuvent varier selon la clinique et le profil médical, mais les étapes principales restent les mêmes.

Taux de réussite de la FIV aux États-Unis : des repères chiffrés

Les taux de réussite varient selon l’âge, le recours ou non à un don d’ovocytes, la qualité des embryons et la présence de tests génétiques préimplantatoires. Les données nationales américaines montrent des taux de naissance vivante globalement plus élevés que dans de nombreux autres pays, notamment pour les patientes jeunes et les protocoles avec don d’ovocytes.

Il ne s’agit pas de garanties individuelles, mais d’ordres de grandeur permettant de situer les chances de succès en fonction de l’âge et du type de protocole.

Profils concernés par la FIV dans un projet de GPA

La FIV intervient dans de nombreux profils de parents d’intention :

• couples hétérosexuels confrontés à l’infertilité (insuffisance ovarienne, réserve ovarienne basse, infertilité masculine, pathologie utérine) ;
• femmes présentant une pathologie utérine ou ayant subi une hystérectomie ;
• femmes seules ayant besoin d’un don de sperme et d’une gestatrice ;
• couples de femmes qui recourent à un don de sperme, et parfois à un don d’ovocytes ;
• couples d’hommes et hommes seuls, pour lesquels la FIV avec don d’ovocytes et GPA est généralement la seule voie d’accès à la parentalité biologique.

Pourquoi choisir la FIV aux États-Unis dans un contexte de GPA ?

Plusieurs éléments expliquent le recours à la FIV aux États-Unis pour un projet de GPA :

• un cadre légal favorable à la GPA dans plusieurs États, permettant de sécuriser la filiation et les droits de l’enfant ;
• des cliniques de fertilité très expérimentées dans la prise en charge de patients internationaux et de parcours complexes ;
• une transparence des résultats, les cliniques reportant leurs statistiques à des organismes publics ou professionnels ;
• un accès large aux technologies de pointe : PGT-A, vitrification, incubation en time-lapse, parfois outils d’IA en embryologie ;
• une articulation fluide entre équipes médicales, agences de GPA, avocats et assurances.

Questions fréquentes sur la FIV dans un parcours de GPA

Qu’est-ce qu’une FIV dans le cadre d’une GPA ?

Il s’agit d’une fécondation d’ovocytes en laboratoire avec le sperme du ou des parents d’intention ou d’un donneur, afin de créer des embryons qui seront transférés dans l’utérus de la mère porteuse. La FIV permet de sécuriser la grossesse et, lorsque c’est possible, de maintenir un lien génétique avec la famille d’intention.

Quelles sont les principales étapes d’une FIV ?

Consultation et bilans, stimulation ovarienne, ponction des ovocytes, préparation du sperme, fécondation (FIV ou ICSI), culture embryonnaire, éventuel PGT-A, vitrification, préparation de la gestatrice puis transfert embryonnaire et suivi de la grossesse.

Les taux de succès sont-ils plus élevés aux États-Unis ?

Les données disponibles montrent des taux de naissance vivante très compétitifs, en particulier chez les patientes jeunes, avec don d’ovocytes ou après sélection des embryons par PGT-A. Les chiffres doivent toutefois être interprétés au cas par cas, en fonction du profil médical et du projet.

La FIV avec don d’ovocytes est-elle compatible avec un projet de GPA ?

Oui. Dans de nombreux parcours (couples d’hommes, femmes avec insuffisance ovarienne, âge maternel avancé), la FIV avec don d’ovocytes et transfert chez une mère porteuse constitue la solution la plus adaptée.

Pourquoi faire une FIV à l’étranger plutôt qu’en France ?

En France, la GPA n’est pas autorisée. De nombreux parents d’intention choisissent donc de réaliser la FIV et la GPA aux États-Unis, dans un cadre qui permet à la fois la mise en place d’une maternité de substitution encadrée et une utilisation plus large des technologies disponibles.