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Femme seule & procréation médicalement assistée

De plus en plus de femmes célibataires envisagent la FIV pour devenir mère, en France ou à l’étranger. La loi de bioéthique de 2021 a ouvert la PMA à toutes les femmes, mais les délais, les contraintes médicales et l’absence de GPA sur le territoire français poussent de nombreuses femmes à explorer aussi l’Espagne, la Belgique ou, dans certains cas, la GPA aux États-Unis.

Cette page présente, de manière structurée, les principales options de FIV pour une femme seule : ce que permet la France, ce que proposent certains pays étrangers et dans quelles situations il peut être nécessaire de réfléchir à une GPA à l’international.

1. FIV pour femme seule en France : ce que permet la loi

Depuis la loi de 2021, une femme seule peut accéder à la PMA en France dans un cadre médical encadré : consultations, insémination, FIV avec ou sans don de sperme. La Sécurité sociale prend en charge une partie des traitements jusqu’à 43 ans, après validation du dossier par un centre de PMA.

Atouts de la FIV femme seule en France

  • Reconnaissance du projet de maternité en solo par la loi.
  • Prise en charge financière (consultations, examens, FIV, médicaments) jusqu’à un certain âge.
  • Accès à un don de sperme via les CECOS, dans un cadre sécurisé.

Limites concrètes

  • Délais d’attente parfois très longs pour un premier rendez-vous en centre de PMA.
  • Pénurie de donneurs de sperme, allongeant encore les délais pour une femme seule.
  • Absence totale de GPA en France, même si la grossesse est médicalement impossible.
  • Résultats plus incertains après 38 ans, notamment en raison de la baisse de la qualité ovocytaire.

En résumé, la FIV en France est une option cohérente pour une femme seule lorsque l’utérus peut porter la grossesse et que la réserve ovarienne reste suffisante. Dans le cas contraire, d’autres solutions doivent être envisagées.

2. Quand la FIV en France ne suffit plus

Il existe plusieurs situations dans lesquelles la FIV « classique » en France devient difficile, voire peu réaliste pour une femme seule :

  • réserve ovarienne très basse, avec peu de follicules à chaque tentative ;
  • plusieurs échecs de FIV successifs, malgré des ajustements de protocole ;
  • antécédents de traitement anticancéreux ayant réduit la fertilité ;
  • pathologie utérine sévère ou contre-indication à la grossesse ;
  • maladie génétique familiale risquant d’être transmise à l’enfant ;
  • limite d’âge atteinte ou dépassée pour la prise en charge.

Dans ce contexte, la question n’est plus seulement « comment faire une FIV en France ? », mais « quelles sont mes autres options pour devenir mère en tant que femme seule ? ».

3. FIV femme seule à l’étranger : ce qui change

De nombreuses femmes seules se tournent vers des cliniques étrangères pour réduire les délais, bénéficier d’un suivi plus personnalisé ou accéder plus facilement à certaines techniques (don d’ovocytes, double don, choix élargi de donneurs).

Espagne et Belgique

L’Espagne et la Belgique sont souvent les premières destinations envisagées :

  • infrastructures de PMA expérimentées ;
  • accès facilité au don de sperme et au don d’ovocytes ;
  • délais généralement plus courts qu’en France ;
  • possibilité de double don dans certains cas.

En revanche, ces pays n’autorisent pas la GPA, même pour des indications médicales lourdes.

Autres pays européens

D’autres pays (Danemark pour la banque de sperme, certaines cliniques d’Europe de l’Est) peuvent également être sollicités, principalement pour l’accès à certains types de donneurs ou à des protocoles spécifiques.

Le choix du pays dépendra du profil médical, du budget, de la langue et du niveau de confort souhaité avec le système de santé local.

À noter : la FIV à l’étranger reste une PMA, pas une GPA. Même en cas de réussite, la femme seule devra pouvoir porter la grossesse elle-même.

4. FIV avec don d’ovocytes pour une femme seule

Lorsque la réserve ovarienne est fortement diminuée ou que l’âge dépasse un certain seuil, la FIV avec ses propres ovocytes devient peu efficace. La FIV avec don d’ovocytes est alors proposée.

Les indications les plus fréquentes chez une femme seule sont :

  • insuffisance ovarienne sévère ou prématurée ;
  • ménopause précoce ou après traitement ;
  • échecs répétés de FIV avec embryons de mauvaise qualité ;
  • maladie génétique maternelle que l’on souhaite éviter de transmettre ;
  • âge avancé avec probabilité très faible de grossesse spontanée.

La FIV avec don d’ovocytes peut être réalisée dans certains centres européens, mais aussi aux États-Unis, où la sélection des donneuses et la transparence des dossiers sont souvent plus poussées. Pour un éclairage détaillé, voir : Don d’ovocytes aux États-Unis .

5. Quand la FIV ne suffit pas : cas où la GPA devient la seule option

Certaines situations ne relèvent plus d’un problème d’ovocytes, mais de la possibilité de porter la grossesse. La FIV, même à l’étranger, ne peut alors pas répondre à la question de fond.

Voici quelques cas typiques :

  • absence congénitale d’utérus (syndrome de Rokitansky) ;
  • hystérectomie suite à un cancer ou une complication obstétricale ;
  • malformation utérine majeure ou pathologie empêchant l’implantation ;
  • risque vital élevé en cas de grossesse (cardiopathie sévère, certaines maladies auto-immunes, etc.) ;
  • fausses couches tardives à répétition malgré des traitements adaptés.

Dans ces cas-là, la seule alternative pour devenir mère avec un lien génétique (ou via double don) est la GPA à l’étranger, dans un pays qui accepte la maternité de substitution pour les femmes seules et l’encadre juridiquement.

Important : la GPA est interdite en France. Toute démarche doit donc être menée dans un pays où elle est légale et protégée, avec un accompagnement juridique spécifique pour la reconnaissance ultérieure dans le pays de résidence.

6. GPA pour femme seule : quels pays et quel lien avec la FIV ?

Plusieurs pays autorisent la GPA dans des conditions variables. Pour une femme seule, les options se réduisent aux pays qui acceptent les parents solos dans leur cadre légal.

Pays & GPA pour femme seule : synthèse
PaysGPA pour femme seuleRemarques
FranceNonGPA interdite. Seules les techniques de PMA sont accessibles.
Espagne / BelgiqueNonPMA possible dans certains cas, mais aucune GPA permise par la loi.
États-UnisOui, selon les ÉtatsPlusieurs États acceptent les parents solos, avec jugements de filiation pour la mère seule.
CanadaOui, GPA altruisteModèle non commercial. Nécessite une mère porteuse prête à s’engager sans compensation de type salarial.
Grèce / ColombieOui, sous conditionsAccès parfois possible pour femmes seules, avec un encadrement judiciaire spécifique.

Dans la plupart de ces pays, la FIV et la création d’embryons s’intègrent dans le parcours de GPA. Les États-Unis offrent l’un des cadres les plus structurés pour une femme seule, tant sur le plan médical que juridique. Pour aller plus loin, voir : GPA pour femme seule : pays, coûts et démarches .

7. Parcours type : FIV pour femme seule, avec ou sans GPA

Le parcours d’une femme seule peut suivre plusieurs branches selon sa situation médicale. Voici une chronologie simplifiée, depuis la réflexion initiale jusqu’à la naissance éventuelle d’un enfant par FIV ou par GPA.

1. Bilan de fertilité et avis spécialisé
Consultation avec un spécialiste de la reproduction, évaluation de la réserve ovarienne, de l’utérus et des antécédents médicaux. Discussion sur les options (FIV en France, à l’étranger, don d’ovocytes, etc.).
2. FIV en France ou dans un autre pays européen
Mise en place d’un protocole de FIV avec don de sperme. Selon le bilan, proposition d’utiliser ses propres ovocytes ou de recourir à un don d’ovocytes dans un pays où cela est autorisé.
3. Réévaluation après plusieurs tentatives
En cas d’échecs répétés ou de contre-indication à la grossesse, discussion sur les alternatives, notamment la possibilité d’une GPA dans un pays qui l’autorise pour les femmes seules.
4. Création d’embryons dans un cadre de GPA
Si une GPA est envisagée (par exemple aux États-Unis), création et congélation d’embryons dans la clinique choisie, avec ou sans don d’ovocytes. Organisation parallèle du matching avec une mère porteuse.
5. Transfert, grossesse et naissance
Transfert des embryons chez la mère porteuse, suivi de la grossesse, décisions de filiation dans le pays où se déroule la GPA, puis démarches de retour dans le pays de résidence de la femme seule.

8. Questions fréquentes sur la FIV pour femme seule

La FIV pour femme seule est-elle autorisée en France ?

Oui. Depuis la réforme de 2021, les femmes célibataires peuvent accéder à la PMA, y compris à la FIV avec don de sperme, sous certaines conditions d’âge et de santé. C’est le centre de PMA qui valide ou non le dossier après étude médicale.

Quels sont les principaux freins à la FIV pour une femme seule en France ?

Les obstacles les plus fréquents sont les délais d’attente, la disponibilité limitée des donneurs, la baisse de la fertilité liée à l’âge, et l’absence de solution lorsque la grossesse est médicalement contre-indiquée. Dans ce dernier cas, la PMA classique ne suffit plus.

Pourquoi certaines femmes seules choisissent la FIV à l’étranger ?

Pour réduire les délais, accéder plus facilement à un don d’ovocytes, bénéficier d’un suivi personnalisé ou disposer de plus d’informations sur les donneurs. L’Espagne et la Belgique sont souvent citées, mais d’autres pays peuvent aussi être envisagés selon les priorités.

La FIV suffit-elle toujours pour qu’une femme seule devienne mère ?

Non. Lorsque l’utérus ne peut pas porter de grossesse ou que la grossesse représenterait un risque majeur pour la santé, la FIV seule ne suffit pas. La seule alternative est alors de confier la grossesse à une mère porteuse dans un pays qui autorise la GPA et qui accepte les parents solos.

Une femme seule peut-elle avoir recours à une GPA en France ?

Non. La GPA est interdite en France, quel que soit le profil des parents d’intention. Toute GPA doit donc être réalisée à l’étranger, dans un pays qui l’encadre légalement, avec un accompagnement juridique spécifique.

Quels pays sont les plus structurés pour une GPA après une FIV pour femme seule ?

Les États-Unis sont aujourd’hui l’une des principales options pour une femme seule, avec un cadre juridique éprouvé, des cliniques de fertilité très spécialisées et des agences habituées aux profils solos. D’autres pays peuvent être envisagés, mais avec des niveaux de protection et de reconnaissance variables.

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